vendredi 31 mai 2013

The National Trouble will find me

En 1991, Matt Berninger et Scott Devendorf forment leur premier groupe, Nancy, avec trois autres membres à l'université de Cincinnati, dans l'Ohio, mais le groupe se sépare en 1998 quand Matt et Scott vont à New York. Scott appelle alors son frère Bryan pour qu'il se joigne à eux, et ce dernier fait intégrer la nouvelle formation à deux de ses amis, Aaron et Bryce Dessner1. Le groupe se forme en 1999 sous le nom de The National, nom choisi pour son absence de signification2.
Le groupe donne peu de concerts avant de sortir, en 2001, leur premier album, The National. Le disque ne sortira toutefois pas en France, mais y trouve un écho favorable grâce au soutien du webzine POPnews, qui en publie une critique très positive3. The National donne son premier concert français à la Guinguette Pirate de Paris, en décembre 20024.
Le second album du groupe, Sad Songs for Dirty Lovers, sort dans un premier temps en France, au printemps 2003, grâce au label bordelais Talitres, avant de sortir aux États-Unis en septembre. La notoriété du groupe grandit en France grâce au soutien du quotidien Libération et de la station de radio France Inter. Ce second album est très bien reçu par la critique spécialisée : les sites américains Pitchfork Media et Drowned In Sound lui donnent respectivement une note de 8,4/105 et de 9/106, tandis que le magazine Uncut et le journal Chicago Tribune l'élisent album de l'année7. En 2004 sort le Cherry Tree EP, compilation d'inédits et de live. La même année, The National signe avec la maison de disques britannique Beggars Banquet Records.
Alligator, troisième album du groupe, sort en 2005. Il est acclamé par la critique et le Los Angeles Times et les magazines Insound et Uncut le classent parmi les meilleurs albums de l'année8. Le groupe part en tournée pour assurer la première partie de Clap Your Hands Say Yeah et Editors et est à l'affiche d'un grand nombre de festivals estivaux en 2006.


Matt Berninger lors de l'édition 2007 de La Route du Rock.
En 2007 sort Boxer, quatrième album de la formation, qui est aussi bien accueilli que les albums précédents par la presse spécialisée9. C'est le premier album du groupe à connaître un certain succès commercial puisqu'il arrive à la 68e place du classement Billboard 200 aux États-Unis10 et au 57e rang dans les charts britanniques11. Le groupe assure la première partie de R.E.M. et se produit dans plusieurs festivals parmi les plus prestigieux, tels que le Festival de Roskilde, le Glastonbury Festival, Rock Werchter, et le Festival International de Benicasim.
A Skin, a Night, un documentaire réalisé par Vincent Moon sur la vie du groupe pendant l'enregistrement de Boxer, sort en mai 2008 et est accompagné du Virginia EP qui réunit des faces-B et des live. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, les membres du groupe soutiennent la candidature de Barack Obama12. La même année, Aaron et Bryce Dessner collaborent avec le compositeur de musique minimaliste Steve Reich pour l'enregistrement et l'exécution de la pièce 2×5. Les deux frères s'investissent en 2009 en tant que producteurs dans la compilation Dark Was the Night, vendue au bénéfice de la lutte contre le SIDA13.
Le cinquième album du groupe, High Violet sort l'année suivante, et reçoit le même accueil triomphal que ses prédécesseurs de la part de la critique14. Cet album consacre également la formation auprès du public puisqu'il atteint la 3e place du classement Billboard 200 aux États-Unis10, le 5e rang des charts britanniques11 et devient disque d'or dans de nombreux pays. High Violet remporte le Q Award du meilleur album en 201015.
En 2011, le groupe compose Exile Vilify, un titre exclusif à Portal 2, un jeu vidéo développé par Valve Corporation. En 2012, le groupe, et notamment Matt Berninger, enregistre la chanson The Rains of Castamere (Les Pluies de Castamere en français) pour la saison 2 de la série Le Trône de fer, chanson dont les paroles sont tirées du troisième tome de la saga, A Storm of Swords. Elle apparaît chantée par un groupe de Lannister durant le neuvième épisode, puis lors du générique de fin, cette fois-ci interprétée par The National16. Lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2012, le groupe soutient à nouveau la candidature de Barack Obama17.
Le 6e album studio du groupe, Trouble Will Find Me, sort le 21 mai 2013.

Tricky False Idols

Son enfance à Bristol [modifier]
Tricky est né dans le quartier de Knowle West, à Bristol, au sud-ouest de l'Angleterre. Son père abandonna sa famille avant même sa naissance et sa mère, Maxine Quaye se suicida alors qu’Adrian n’avait que quatre ans. Tricky nomma son premier album Maxinquaye en hommage à sa mère, et affirma un jour que, bien qu’il ne l’ait connue que très peu, il avait le sentiment qu’elle parlait encore à travers lui.
Adrian passa une grande partie de sa jeunesse avec sa grand-mère, qui le laissait souvent regarder de vieux films d’horreur plutôt que d’aller à l’école. À 15 ans, Tricky commença à écrire ses premiers textes, qui reflétaient plus les préoccupations sexuelles d’un adolescent que les thèmes sombres et ambigus qu’on trouverait plus tard sur ses albums. À 17 ans, il fit un séjour en prison pour avoir acheté des faux billets de 50 livres sterling à un ami, qui le dénonça par la suite. Tricky déclara à ce sujet dans une interview : « La prison, c’était très bien. Je n’y retournerai jamais. » (NME, 1995).
Premiers pas musicaux [modifier]
Après avoir rencontré DJ Milo, Tricky commença à fréquenter les membres d’un sound system nommé The Wild Bunch (des rangs de cette dernière naquit entre autres le groupe Massive Attack). Adrian fut alors surnommé « Tricky Kid », et à 18 ans il intégra le groupe de rap Fresh 4, qui gravitait autour du Wild Bunch. Tricky collabora sur le premier album de Massive Attack, Blue Lines, sorti en 1991. Mais dès qu’il devint clair que faire de la musique était aussi un business, Tricky fut passablement échaudé. Bien qu’il apparaisse à nouveau sur l’album suivant de Massive Attack, Protection (1994), Tricky n’eut jamais le sentiment de faire partie du groupe.
En 1991, avant la sortie de Blue Lines, il rencontra Martina Topley-Bird. Quelque temps plus tard, de passage chez Thaws, elle lui dit, ainsi qu’à Mark Stewart, qu’elle savait chanter. Martina n’avait que 15 ans à l’époque, mais sa voix impressionna grandement les deux hommes, et ensemble ils enregistrèrent Aftermath (bien que le magazine musical anglais The Face prétendît en 1995 que la première chanson que Tricky et Martina enregistrèrent ensemble était Shoebox). Tricky fit écouter Aftermath aux membres de Massive Attack, qui ne furent pas intéressés. En conséquence de quoi, en 1993, Tricky fit presser la chanson sur une centaine de vinyles. Il la copia directement depuis la cassette, pour un rendu plus brut. Finalement, le single Aftermath, édité en white label, lui permit de décrocher un contrat avec la maison de disques Island Records, de sorte qu’il put commencer l’enregistrement de son premier album.
Maxinquaye, ou la percée de Tricky [modifier]


Tricky au festival Pully For Noise 2008
Après avoir quitté Massive Attack Tricky sort son premier album solo Maxinquaye. Cet album sera un succès massif et lui vaudra une célébrité internationale avec laquelle il sera notoirement mal à l'aise. La richesse de cet album réside dans le mélange d'influences musicales variées qui parviennent toutefois à produire un son unique et original. À propos de cet album le magazine Rolling Stone écrit : "Tricky a tout absorbé depuis le hip-hop et la soul américaine jusqu'au reggae et aux racines les plus mélancoliques du rock anglais des années801. Il dira notamment que Kate Bush l'a beaucoup inspiré pour ce premier album2. Sorti quelques mois après le premier album de Portishead, Maxinquaye contribue à faire de Bristol une capitale (éphémère) de la pop.
Tricky apparaît ensuite à l’écran dans Le Cinquième Elément de Luc Besson et livre six albums, dont le chef-d’œuvre Nearly God sorti en 1996 où il reprend Tattoo, un morceau pré-trip-hop de Siouxsie and the Banshees. À ses débuts en solo, la chanteuse qui l'accompagnait était Martina Topley-Bird, son ex-femme. Puis, il a rencontré Costanza Francavilla qui lui a passé une maquette en Italie à la fin d'un de ses concerts. Elle l'a accompagné sur le disque Vulnerable.
Tricky a collaboré également avec Björk et Neneh Cherry, les Red Hot Chili Peppers, Cyndi Lauper, repris Nirvana, Eurythmics, XTC, Kylie Minogue, le thème de Wonder Woman signé Charles Fox (Barbarella, La Croisière s'amuse)... Il est apparu sur la compilation Mr Gainsbourg Revisited en hommage à Serge Gainsbourg, au côté de Placebo, Franz Ferdinand, Marianne Faithfull, Marc Almond et Carla Bruni entre autres.
Il a fait un concert le 26 juin 2003 au Zénith de Paris. Il est aussi passé régulièrement par le festival des Eurockéennes en 1999, 2001, 2003 et 2009.
Tricky s'est forgé une image forte et à part à travers ses clips, notamment ceux réalisés par Stéphane Sednaoui pour les morceaux Hell Is Round The Corner et For Real. Il s'est aussi essayé avec succès à la réalisation.
En 2008, il réside à Paris au Cent Quatre (établissement culturel) du 1er décembre à mi-février.
En 2009, il est accompagné sur scène de la chanteuse Francesca Belmont avec qui il a commencé à écrire un nouvel album, entre Paris et Londres3.


Lenine Renaud Mets tes faux cils deviens marteau


LÉNINE RENAUD

Quand deux ex-meneuses de revue (Franck, chanteur de Marcel et son Orchestre et Cyril, guitariste des VRP) rencontrent un contrôleur de gestion amoureux d'une contrebasse, et qu'au passage ils ramassent deux basketteurs sans  ballon, que font-ils ?

Ils parlent fort, rient joyeusement, vident des verres et en toute fin de soirée, ils envisagent même d'organiser une révolution sonnante et quelque peu trébuchante. Bientôt équipés de banjo, mandoline et accordéon, ils créent Lénine Renaud, parce que Guns n'Roses, c'était pas dans la ligne du parti pris. Un voisin qui passait par là est venu proposer sa guitare. La formation est depuis au complet (faut pas déconner non plus, c'est pas l'auberge du bon pâté).

Alors si nous comptons bien, Lénine Renaud est un duo composé de six musiciens. Sur des airs de pas y toucher, leurs chansons -parce que c'est ce qu'ils font- taillent de tendres ou féroces portraits, racontent la grande aventure du quotidien, la revanche des causes perdues, ricanent des marchands de certitudes, ou encore des fous de Dieu.

Ces adolescents bien défraîchis sont des affectifs, alors pour
pas choper tous les rhumes ils se protègent à coups de gestes
maladroits et de franches rigolades.

Disponible dans toutes les jolies salles des fêtes.


samedi 25 mai 2013

Valerie June Pushin' Against a Stone






Valerie June Hockett (née en 1982), connue sous le nom Valerie June, est une chanteuse américaine, auteur-compositeur et multi-instrumentiste de Memphis, Tennessee, aux États-Unis. Sa musique mêle folk, blues, gospel, soul, et bluegrass.

Sommaire

Biographie

Née à Jackson, Tennessee, Valerie June est l'aînée de cinq enfants. Enfant, elle influencée par les musiques R&B et soul, par son père1, et par les chants de gospel à l'église2. Adolescente, elle travaille avec son père, promoteur de chanteurs de gospel, mais aussi de Prince, K-Ci & JoJo, et Bobby Womack, en l'aidant à coller les affiches3.

Carrière

Valerie June emménage à Memphis en 2000, à 19 ans, et commence à jouer et enregistrer avec son époux dans le duo Bella Sun1. Après son divorce, elle apprend la guitare, le banjo et la lap steel guitar et travaille en tant qu'artiste solo, combinant, blues, gospel Folk , dans un style qu'elle décrit comme « organic moonshine roots music » (la Moonshine est un alcool de contrebande des Appalaches)1. Elle est membre d'un collectif de Memphis, dont le but est de "promouvoir une musique, bonne, honnête et originale, quel que soit son style"3.
En 2009, elle joue dans la web-serie de MTV "$5 Cover"1. En 2010, elle enregistre "Valerie June and the Tennessee Express", en collaboration avec "The Old Crow Medicine Show".
En 2011, elle recueille 15 000 $ en 60 jours sur le site Kickstarter pour enregistrer un album avec le producteur Craig Street . Cette même année, elle déménage de Memphis à Brooklyn1. Peu de temps après, le producteur Kevin Augunas la présente à Dan Auerbach des Black Keys.
En 2012, elle collabore avec le producteur John Forte sur l'album Water Suites (sur la chanson hip-hop-blues Give Me Water), et avec Me'shell Ndegeocello sur la chanson Be My Husband. Elle apparait également sur l'album Go on Now, You Can't Stay Here, Mississippi Folk Music Volume III du collectif de Memphis The Wandering. Elle joue pour la première fois, en Europe au Bestival" sur l'Île de Wight1.
Après trois albums auto-produits, elle signe un album Pushin’ Against a Stone , sur le label Sunday Best Recordings, et qui est dans les bacs en Europe depuis le 6 mai 20134. L'album comprend plusieurs chansons coécrites avec Dan Auerbach de The Black Keys, et coproduit par Kevin Augunas. En sont extraits deux singles Workin' Woman Blues and You Can't Be Told5.
Elle se produit le 26 avril 2013 à Paris, à la Flèche d'Or, une prestation un peu rapide, et au festival du Printemps de Bourges le lendemain, le 27 avril, avec plus d'allant2.


lundi 20 mai 2013

Van Halen Jump

Van Halen
   Jump


http://en.wikipedia.org/wiki/Jump_(Van_Halen_song)



Duran Duran A view to a kill

Duran Duran

A view to a kill
A view to a kill (that fatal kiss)

A View to a Kill est un single du groupe Duran Duran, servant de générique d'entrée au film de James Bond sorti en 1985, Dangereusement vôtre (A View to a Kill). Elle est écrite par le groupe et John Barry. La chanson a été nommée au Golden Globe de la meilleure chanson originale en 1985.






Le bassiste de Duran Duran John Taylor, fan des films de James Bond, approche le producteur Albert R. Broccoli dans une fête. Légèrement alcoolisé, le musicien lui demande « Quand allez vous prendre quelqu'un de convenable faire l'une de vos chansons ? »1,2 Le groupe est malgré tout présenté au compositeur historique des bandes originales de la saga John Barry ainsi qu'au producteur Jonathan Elias (avec qui le groupe travaillera beaucoup par la suite). Toute l'équipe se retrouve dans l'appartement de John Taylor à Knightsbridge, pour une séance d'écriture aussi alcoolisée qu'improvisée3.
« [John Barry] n'a vraiment inventé aucune des idées musicales de base. Il a entendu ce que nous avons fait et il les a mis dans l'ordre. Et c'est pourquoi c'est arrivé si rapidement parce qu'il a pu séparer les bonnes idées des mauvaises et il les a arrangées. Il a une super façon de faire des arrangements sur les cordes. Il travaillait avec nous quasiment comme le sixième membre du groupe4. »
— Simon Le Bon, chanteur du groupe
La chanson est ensuite enregistrée dans les studios londoniens Maison Rouge Studio et CTS Studio avec un orchestre de 60 musiciens. Elles est finalisée en avril 1985 puis commercialisée en mai 1985






Gerry Rafferty Baker Street

Gerry Rafferty

Baker Street
Big change in the weather





Baker Street est une chanson de Gerry Rafferty, son titre vient de la célèbre rue londonienne Baker Street.
Elle fait partie du deuxième album de Gerry Rafferty, City to City, enregistré en 1977. Sortie en single en 1978, elle a atteint la place de n°2 aux États-Unis. L'album, y compris Baker Street, a été co-produit par Rafferty et Hugh Murphy. Il a atteint les 5 millions d'exemplaires vendus d'après BMI1.
En plus d'un solo de guitare, joué par Hugh Burns, l'arrangement est connu en particulier pour son célèbre solo en huit mesures de saxophone, qui intervient comme une pause entre les versets.


La mélodie était initialement destinée à être chantée, puis a été essayée pour la guitare. Raphael Ravenscroft (en), un musicien de session ayant par ailleurs participé à l'album The Final Cut de Pink Floyd, était dans le studio pour enregistrer un bref morceau de saxophone soprano ; il suggéra d'enregistrer le désormais célèbre solo en utilisant le saxophone alto qu'il avait dans sa voiture. Ce solo devint le « phénomène Baker Street » : une résurgence de la vente de saxophones et leur utilisation dans la musique pop mainstream et de la publicité TV.
Rafferty a écrit la chanson au cours d'une période où il essayait de se dégager des contrats des Stealers Wheel. Les problèmes juridiques entourant l'éclatement en 1975 de son ancien groupe empêchaient Rafferty d'effectuer une quelconque production en raison de différents sur des obligations contractuelles d'enregistrement ; il dut se déplacer régulièrement entre son domicile familial près de Glasgow et Londres, où il restait dans l'appartement d'un ami : à Baker Street2.
La résolution de ses frustrations juridiques et financières est exprimée par la fin euphorique de la chanson : "When you wake up it's a new morning/ The sun is shining, it's a new morning/ You're going, you're going home." (« Quand vous vous réveillez, c'est un nouveau matin / Le soleil brille, c'est un nouveau matin / Tu vas, tu vas à la maison. »)
Le solo de saxophone est aussi l'objet d'une légende urbaine au Royaume-Uni, créé dans les années 1980 par l'écrivain britannique et diffuseur Stuart Maconie. Maconie a faussement prétendu que l'acteur et présentateur de télévision britannique Bob Holness avait joué le solo de saxophone sur l'enregistrement. Plus tard, la revendication a été largement répétée.


















Blondie Call Me

Blondie
      Call Me
      Calle Me Instrumental





Call Me est un titre du groupe Blondie coécrit par la chanteuse du groupe et sorti au mois d'avril 1980. La chanson a été le thème principal du film American Gigolo.
Elle a également fait partie de la bande originale du quatrième volet de la saga Chucky, La Fiancée de Chucky.
En 2010, la chanson est chantée par Sabrina Salerno & Samantha Fox, deux stars des années 80 qui cartonnent avec cette reprise.


Au départ, Giorgio Moroder, le producteur européen de disco, avait demandé à Stevie Nicks de Fleetwood Mac de l'aider à composer et chanter une chanson pour la BO du film "American Gigolo". Mais elle a refusé car un contrat signé récemment avec Modern Records l'empêchait de travailler avec Moroder. C'est à cette époque que le producteur s'est tourné vers Deborah ("Debbie") Harry et Blondie, groupe déjà célèbre pour d'autres succès. Moroder présenta à Debbie une piste instrumentale appelée Man Machine. Debbie est alors chargée d'écrire les paroles et la mélodie, un processus qu'elle déclare n'avoir mis que quelques heures à faire. La chanson a ensuite été enregistrée par le groupe, produite par Moroder.
Le pont de la version originale anglaise comprend le chant de Debbie chantant Call Me en italien (Amore, chiamami) devenu en France (Appelle-moi, mon chéri).






Etienne Daho des heures hindoues

Etienne Daho

 des heures hindoues
where's my monkey ?











Bronski beat Smalltown Boy

Bronski beat

Smalltown Boy
Memories


Smalltown Boy est le premier single du groupe britannique Bronski Beat, sorti en juin 1984. Il est ensuite sorti dans le premier album du groupe, The Age of Consent, sorti en décembre 1984. Il a atteint la troisième place du classement au Royaume-Uni et la huitième en France. Cette chanson est un titre gay très populaire, qui a connu un énorme succès à travers le monde.


Le titre signifie : "un garçon d'une petite ville". La chanson parle d'un jeune garçon victime d'homophobie, et de solitude, incompris par sa famille. Il se fait des amis, mais un gang homophobe l'agresse et un policier le ramène chez lui. Il prend le train pour retrouver ses amis. Cette histoire est retracée dans levidéoclip. La chanson reflète la vie difficile des jeunes homosexuels de province, amenés à quitter leur petite ville pour vivre au grand jour dans de grandes villes plus tolérantes.









Visage Fade to grey

Visage

   Fade to grey
  Moon over Moscow










Partenaire Particulier Partenaire Particulier

Partenaire Particulier

          Partenaire Particulier






Partenaire Particulier est un groupe de musique new wave français qui connut un certain succès au milieu des années 1980, notamment avec la chanson éponyme qui, comme deux autres de leurs tubes, se classa dans le Top 50 des meilleures ventes de singles en France. Dans la suite de leur carrière, ils prendront le nom de D.K. Dance en se tournant vers la musiquehouse au début des années 1990.








Kiss I was made for lovin' you

Kiss

 I was made for lovin' you
Hard times








Il fut le second single disque d'or, vendu à plus d'1 million d'exemplaires (3 millions en tout). Le single fut certifié disque d'or le 16 août 1979. La Face-B de ce single est la piste d'album Hard Times, qui fut écrite par Ace Frehley. Le single atteignit la 11e place au US Billboard Hot 100 le 26 mai 19791. La chanson devint aussi un hit au top 10 en Australie atteignant la 1e place auARIA charts en 1979.
La chanson réussit le meilleur en Europe de l'Ouest (où elle devint un hit du top 20 en Suède2, un hit du top 10 en Norvège3, se fit en 2de position en France et en Allemagne4, à la 1reposition en AustralieBelgiqueCanadaPays-Bas5 et en Nouvelle-Zélande6, ainsi qu'en GrèceItalieLuxembourgEspagne et Irlande. Au Royaume-Uni, la chanson entra dans les charts le30 juin 1979 à la 69e place et atteignit la meilleure position le 7 juillet 1979, à la 50eplace7.
Elle est connue pour être un mélange de rock et de disco, ce dernier étant très populaire à ce moment. Kiss obtint un succès instantané avec cette chanson et décida de poursuivre dans cette voie avec un album complet de hard-disco (soit Dynasty), ce qui leur fit perdre tous leurs fans de heavy metal, c'est-à-dire presque tous leurs fans. Il fallut attendre le retour de Kiss vers le heavy metal en 1982 et l'abandon de son maquillage en 1983 pour que le groupe retourne au sommet.





Taylor Dayne Tell it to my heart

Taylor Dayne

          Tell it to my heart
          Tell it to my heart (instrumental)



En 1987 et 1988, quatre extraits du premier album de Taylor Dayne, Tell It to My HeartProve Your LoveI'll Always Love You et Don't Rush Me, se sont classés dans le Top 10 du palmarèsBillboard Hot 100. Le deuxième album de la chanteuse, Can't Fight Fate, a généré les succès With Every Beat of My Heart, le numéro 1 Love Will Lead You BackI'll Be Your Shelter etHeart of Stone. Deux autres singles, Can't Get Enough of Your Love et Send Me a Lover, ont obtenu en 1993 des succès plus modestes1.
Selon son site officiel, Taylor Dayne a vendu plus de 75 millions d'albums et de singles en carrière. Comme compositrice, elle a contribué notamment à l'écriture de la chanson Whatever You Want, enregistrée par Tina Turner sur son album Wildest Dreams. Elle a joué dans des séries télévisées et a tenu des rôles dans quelques films, entre autres Fool's ParadiseStag et I Am Bad2.










Jermaine Jackson Pia Zadora When the rain begins to fall

Jermaine Jackson Pia Zadora
           When the rain begins to fall
           Follow my heartbeat







When the Rain Begins to Fall est une chanson enregistrée par les chanteurs américains Jermaine Jackson et Pia Zadora, sorti en single à la fin de l'année 1984. La chanson a été réalisée pour le film Voyage of the Rock Aliens dans lequel Zadora joué un rôle prépondérant. Le single a été reprise par une variété d'artistes à travers les années. Cette chanson sera pour Jermaine Jackson le plus grand succès de sa carrière musicale.




Pet shop boys Always on my mind

Pet shop boys

Always on my mind
Do I have to?

Always on My Mind est une chanson américaine originellement interprétée par Brenda Lee en 1972. Elle a été composée par Johnny Christopher, Mark James et Wayne Carson. Cette chanson a été reprise de très nombreuses fois par des chanteurs de nationalités et de styles musicaux très différents et a reçu le Grammy Award de la chanson de l'année en 1982 dans une version de Willie Nelson.




AC/DC Highway to hell

AC/DC

Highway to hell
If you want blood



Robert Palmer Johnny and Mary

Robert Palmer

 Johnny and Mary
In walks love Again







Johnny's always running around
Johnny cours toujours ici et là
Trying to find certainty
Essayant de trouver une certitude
He needs all the world to confirm
Il a besoin du monde entier pour confirmer
That he ain't lonely
Qu'il n'est pas seul
Mary counts the walls
Mary compte les obstacles
Knows he tires easily
Elle sait qu'il se fatigue vite
Johnny thinks the world would be right
Johnny pense que le monde sera juste
If it would buy truth from him
Si il lui achète sa vérité
Mary says he changes his mind
Mary dit qu'il change d'avis
More than a woman
Plus qu'une femme
But she made her bed
Mais elle a fait son lit
Even when the chance was slim
Même quand la chance était mince
Johnny says he's willing to learn
Johnny dit qu'il est prêt à apprendre
When he decides he's a fool
Quand il veut il peut être stupide
Johnny says he'll live anywhere
Johnny dit qu'il vivra partout
When he earns time to
Quand il aura du temps pour le faire
Mary combs her hair
Mary peigne ses cheveux
Says she should be used to it
Elle dit qu'elle devrait y être habituée
Mary always hedges her bets
Mary ne s'avance jamais
She never knows what to think
Elle ne sait jamais quoi penser
She says that he still acts like he's
Elle dit qu'il continue d'agir comme s'il
Being discovered
Etait découvert
Scared that he'll get caught
Effrayé de ce qu'il pourrait attraper
Without a second thought
Sans une seconde de plus
Johnny feels he's wasting his breath
Johnny sent qu'il est en train de perdre sa salive
Trying to talk sense to her
Essayant de la raisonner
Mary says he's lacking a real
Mary dit qu'il manque d'un réel
Sense of proportion
Sens de proportion
So she combs her hair
Puis elle peigne ses cheveux
Knows he tires easily
Elle sait qu'il se fatigue vite
Johnny's always running around
Johnny cours toujours ici et là
Trying to find certainty
Essayant de trouver une certitude
He needs all the world to confirm
Il a besoin du monde entier pour confirmer
That he ain't lonely
Qu'il n'est pas seul
Mary counts the walls
Mary compte les obstacles
Says she should be used to it
Elle dit qu'elle devrait y être habituée

Indochine L'aventurier

L'aventurier
Les 77 jours de pékin






Egaré dans la vallée infernale
Le héros s´appelle Bob Morane
A la recherche de l´Ombre Jaune
Le bandit s´appelle Mister Kali Jones
Avec l´ami Bill Ballantine
Sauvé de justesse des crocodiles
Stop au trafic des Caraïbes
Escale dans l´opération Nadawieb.

Le cœur tendre dans le lit de Miss Clark
Prisonnière du Sultan de Jarawak
En pleine terreur à Manicouagan
Isolé dans la jungle birmane
Emprisonnant les flibustiers
L´ennemi est démasqué
On a volé le collier de Civa
Le Maharadjah en répondra.

Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Bob Morane contre tout chacal
L´aventurier contre tout guerrier
Bob Morane contre tout chacal
L´aventurier contre tout guerrier

Dérivant à bord du sampan
L´aventurier au parfum d´Ylalang
Son surnom, Samouraï du Soleil
En démantelant le gang de l´Archipel
L´otage des guerriers du Doc Xhatan
Il s´en sortira toujours à temps
Tel l´aventurier solitaire
Bob Morane est le roi de la Terre.

Et soudain surgit face au vent
Le vrai héros de tous les temps
Bob Morane contre tout chacal
L´aventurier contre tout guerrier
Bob Morane contre tout chacal
L´aventurier contre tout guerrier

Kim Wilde You keep me hangin'on

You keep me hangin' on
Loving You





(c) lescharts.com


Il fait sombre, l'atmosphère est un poil oppressante, le vent s'engouffre à travers la porte et les papiers volent, tandis que résonnent au loin quelques notes de synthés : y a pas de tromperies, nous sommes bien dans les années 80.

Un clip et un morceau qui m'ont marqué : je me revois très bien faire l'avion sur le vieux canapé d'angle marron du salon quand j'étais gosse (en même temps, je faisais l'avion un peu tout le temps à cette époque...). Bref, une excellente reprise de la belle Kim, qui atteint tout de même une honorifique 19ème place dans les charts français en février 1987.


Elliott Smith alternate version from Either/or




Elliott Smith
Alternate Versions from Either/Or 7

DETAILS
Format: 7" Vinyl
Label: Kill Rock Stars
Release type: RSD Exclusive Release
More Info:
Four unreleased Elliott Smith "either/or" outake songs
1.        Alameda (alternate version)
2.        Ballad of Big Nothing (alternate vocal)
3.        Angeles (alternate version)
4.        Punch and Judy (other version)



samedi 18 mai 2013

Mogwai Les Revenants

L'excellentissime BO composée par Mogwai pour la série de Canal+ Les Revenants paraîtra dans quelques jours, et on peut la découvrir dès aujourd'hui en intégralité sur le site de PIAS. Quatorze titres au programme, dont une étonnante reprise de What Are They Doing in Heaven Today? (il y aura la même sur le prochain disque de Colin Stetson).







Les Revenants
01. Hungry Face
02. Jaguar
03. The Huts
04. Kill Jester
05. This Messiah Needs Watching
06. Whisky Time
07. Special N
08. Relative Hysteria
09. Fridge Magic
10. Portugal
11. Eagle Tax
12. Modern
13. What Are They Doing in Heaven Today?
14. Wizard Motor





Ghostpoet Some Say I So I Say Light

  1. Cold Win
  2. Them Waters
  3. Dial Tones
  4. Plastic Bag Brain
  5. Thymethymethyme
  6. Meltdown
  7. Sloth Trot
  8. Dorsal Morsel
  9. MSI Musmid
  10. 12 Deaf
  11. Comatose

Alex Rossi l'Ultima Canzone





“Les Italiens le font mieux.” Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le nom du très chic label de Chromatics, Glass Candy, Symmetry et consorts, des groupes qu’on pourrait rapidement qualifier de post-italo disco. Seul hic : le post ici serait de trop ; d’une part parce que l’italo disco est indémodable, et d’autre part parce que leur catalogue de chansons ne sonne résolument pas plus moderne que celui de leurs modèles – les bruits de craquements façon vinyle chez Chromatics ou l’obsession Carpenter en général.

À l’inverse de la douce et rude rivière de l’existence qui s’écoule de manière chronologique, l’art possède ce don magique de tordre les flèches du temps. Ainsi les 80′s peuvent devenir postérieures aux années 2000. Les années 2010 encore plus 80′s que les 80′s elles-mêmes. On dit « régression » de manière péjorative, en oubliant que c’est la vie qui est mal foutue : pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas être ado dans les années 80 et redevenir enfant dans les années 2000 ? C’est un exemple.
Et celui-ci sied particulièrement bien à L’Ultima Canzone, dernier morceau composé par Alex avec l’aide de Romain Guerret (Dondolo, Aline) avec un Rossi qui semble échappé du répertoire d’un chanteur italien inédit, avec pour le coup ladite naïveté qui rime évidemment avec maturité. C’est un compliment.
Talk over aux couplets puis envolées lyriques au refrain sur bidouillages Dondolistes, L’Ultima Canzone devait être celle de l’été indien, elle sera, comme il se doit, le tube de crème solaire de l’été italien. Et ce, qu’il y ait un été en 2012 ou pas, celui-ci ressemblant à un grand adieu prémonitoire (« non è la fine del mondo » rassure pourtant Rossi), et qu’il y ait l’Italie ou non qui s’illumine dans votre rétroviseur. Exactement comme sur la pochette de « Pas Vu Pas Pris » du plus-italien-des-chanteurs-français, Christophe : « Ce disque contient l’Italie. »
Alex Rossi : « Je deviens un chanteur de singles ! »
Dernièrement, entre Je Te Prends et cette Ultima Canzone, Alex me le confiait sarcastiquement ; un peu comme les protagonistes de l’italo disco. Italo disco, italo disco… Okay d’accord, je rabâche ; les concernés ont voulu rendre un hommage sincère à ce « style » qu’ils aiment tant. Mais vers où il faut se tourner surtout, c’est du côté de la ritale sainte pop qui a agonisé la bouche ouverte il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité. Parapaparapapa… En terme de variété pop, L’Ultima Canzone contient ce que l’Italie n’est plus, c’est-à-dire un pays pouvant se vanter d’avoir la « meilleure variété du monde » (dixit Judah Warsky et dixit moi aussi).
Stendhal : « Les Français sont des Italiens tristes. »
En effet, rarement vu un Italien désemparé. Musicalement parlant, la pop italienne est d’une mélancolie chaude à arracher les poils et à briser le cœur d’un ours. Benoît Sabatier, sur le même sujet : « Il y a un romantisme premier degré fantastique. Et souvent des écarts entre grande variété et avant-garde très surprenants. »  Oui. Je me souviens. Alors je vais dire pire que ce que je déteste entendre (« c’était mieux avant ») : dans ce rayon, il n’y a plus grand chose maintenant. La pop italienne s’en est allée dormir vers des Paradis de blancs – Martini et tutti chianti. Des best-of ? Super ! On compterait presque autant de greatest hits de l’homonyme d’Alex, Vasco Rossi la pop star nationale (d’ailleurs, L’Ultima Canzone fait penser à Una Canzone per te pour la mise en abyme) que de nouveaux albums studio, ce dernier étant trop occupé à lustrer ses motos. Les petits nouveaux, quant à eux, semblent se disputer le prix du worst-off. Les génies s’en sont tirés au compte-goutte (les deux Lucio : Battisti il y a longtemps, Dalla cette année). De l’autre, les « restants » (Battiato, Venditti, Carboni…) sucrent les amaretti depuis qu’ils ont cassé leurs pipes à mélodies et brisé leurs verres ou leurs rêves. Oui, au tournant des soixante balais, on délire moins niveau alcool, ou question chimères, qu’à vingt. C’est dommage. J’en recauserai plus longuement, mais revenons à L’Ultima Canzone.
Alex Rossi lui, a la forme : jeune quadra dynamique, c’est son âge. Il est moins vieux que certaines connaissances qui seraient capables de se tailler des rides comme d’autres chercheraient à masquer leurs cheveux gris (cherchez à comprendre). Puis Alex Rossi boit bien. Quand on s’appelle Rossi (rouges), on ne parle pas de verres de trop mais de bouteille de pas assez ; dans un concours gonzo, on pourrait tenir longuement un bras de fer aviné jusqu’au petit matin, parce qu’en plus Alex danse souvent jusqu’à l’aube. Alors ce qu’il insuffle dans L’Ultima Canzone, ce n’est pas un vieux soupir lessivé mais un vent d’espoir sur la chanson italienne. Comme un adieu, les trois compères se font regretter sur un quai de gare – Alex & Arnaud & Romain d’Aline – pour qu’ils reviennent. L’Ultima Canzone, déjà !? Alors que ce n’est que la deuxième qu’Alex écrit et interprète dans la langue de Celentano (« sono francese ma il mio cuore si sente italiano », chantait-il déjà dans Tutto). Et comme on connaît la musique, on sait que c’est une feinte (il ne faut pas négliger la part « fiction » de la musique) : une autre chanson suivra, ce sera Gente di mio Cuore (« gens de mon coeur »), qu’on imagine déjà faire écho aux Copains du groupe précité.
Un single, un premier pas. Il faut maintenant passer au long format pour – délirons – sauver cette variété pop italienne qui, comme une célibataire, n’attend plus personne. Et pouf, le grand amour lui retomberait dessus et lui redonnerait des raisons d’y croire.
Alex Rossi aime énumérer (I’m Your Man de Cohen est une de ses chansons préférées) : « Non è un poema/ non è una ricetta/ (…) non è una lacrima ». Toute présentation devrait ressembler à ça : dire ce que l’on n’est pas pour enfin faire comprendre qui l’on est. En l’occurrence, Alex Rossi, donc : pas un chanteur français mais un nouveau chanteur italien, c’était sa dernière chanson dans la langue de Stendhal !!! Bravissimo.