samedi 29 juin 2013

Daft Punk Random Acces Memory

Random Access Memories est le quatrième album studio de Daft Punk, dont la date de sortie officielle est le 20 mai 2013n 1. Il est publié par Daft Life Limited, une filiale de Columbia Records. L'album comprend des collaborations avec plusieurs artistes tels que Nile Rodgers, Paul Williams, Giorgio Moroder, Pharrell Williams, Todd Edwards, DJ Falcon, Chilly Gonzales, Panda Bear et Julian Casablancas et se caractérise, en tant qu'hommage au son des années 1970, par le parti pris d'utiliser des vrais instruments (guitare, basse, batterie, piano, cuivres etc..) en limitant l'usage des machines électroniques. A sa publication, l'album rencontre un important succès international, dépassant déjà le million d'exemplaires lors de sa première semaine de vente.

Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ont financé eux-même l'entière production de l'album, pour éviter de devoir répondre aux exigences d'une maison de disques2. C'est le premier véritable album studio du duo, les précédents opus ayant été réalisés « à la maison »3.
Le duo commence à travailler sur l'album en 2008, après dix-huit mois de tournée. Peu après cette entrée en studio, le groupe fait une pause pour travailler sur la bande-originale du film Tron : L'Héritage. Après la réalisation de ce disque, Daft Punk se concentre à nouveau sur l'album. Le groupe enregistre des morceaux avec d'autres musiciens, sans avoir conceptualisé l’œuvre, dans une sorte de « chaos »2. Un déclic se produit lorsque le nom de l'album s'impose au groupe. Random Access Memories renvoie à la mémoire vive, c'est-à-dire la mémoire informatique, appelée en anglais RAM, Random Access Memory. Les deux musiciens considèrent qu'il y a un parallèle entre le cerveau humain et les disques durs. La composition de l'album se rapproche aussi à la fragmentation informatique : « Tout au long de l'enregistrement, nous avions l'impression d'être désorganisés et de suivre un processus presque psychanalytique où rien n'est rangé, ni linéaire »2. Cinéphile, le groupe compare lui-même la création de cet album à un tournage de Terrence Malick, « qui travaille de longues années sur un film très utopique, sans vraiment savoir ce qu'il en sera à l'arrivée », ou au film Le Mystère Picasso, « qui montre le peintre travailler sur cinq toiles en même temps »2.
Pour cet album, le duo a fait appel à de nombreux musiciens avec dans l'esprit de créer une œuvre aux accents seventies. Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo font donc appel notamment à Nile Rodgers et Giorgio Moroder. Il s'agit de rendre hommage à ces musiciens et, au-delà de cela, de collaborer avec eux. Il y a une volonté de travailler en équipe et non plus seulement en binôme : « Après avoir enregistré nos trois premiers albums, nous n'avions pas de volonté de retourner en studio et recommencer un travail à deux comme auparavant. Cela aurait été une expérience bien moins enrichissante que de s'ouvrir aux autres »2. De plus, le groupe a délaissé les boîtes à rythmes pour privilégier de vrais batteurs et il en va notamment de même pour la basse et la guitare.
Sortie et promotion[modifier]

Le groupe commence sa communication le 26 février 2013 via le réseau social Facebook en modifiant la photo de profil et la page de couverture de leur page officielle, pour annoncer la signature chez Columbia. Le 3 mars, une courte publicité de 15 secondes diffusée au cours de l’émission Américaine Saturday Night Live montre le logo ainsi que les deux moitiés des casques du groupe se joignant, renfermant le logo Daft Punk. L'album comportera 13 titres pour une durée totale de 74 minutes, et sort sur Daft Life Limited, une filiale de Columbia Records4. Le 23 mars 2013, le groupe propose une page de précommande, confirmant le nom et la date de sortie de l'album, prévu pour le 21 mai 20135,n 1. Le lendemain, le site web de l'album est ouvert4. Nile Rodgers, Giorgio Moroder et Panda Bear4,6 sont annoncés sur l'album.
Le 13 avril, lors du Coachella Festival une vidéo dévoile 90 secondes supplémentaires du premier titre Get Lucky. On y voit notamment Pharrell Williams et Nile Rodgers7. Les quatre artistes y sont habillés par la marque française Yves Saint Laurent et posent devant l'objectif d'Hedi Slimane7. Selon le magazine Pitchfork l'album sera dévoilé 4 jours avant sa sortie mondiale lors du festival agricole de Wee Waa en Australie8. Le détail des treize pistes composant l'album est dévoilé le 16 avril via le compte Vine officiel de Columbia Records9,10.
Le 13 mai 2013, après quelques fuites sur internet, Sony décide de diffuser l'album en streaming via iTunes Store11. C'est également ce jour, lors d’une interview accordée à BBC Radio 1, que Thomas Bangalter a affirmé que les Daft Punk travaillent actuellement à remixer leur propre album: "Nous travaillons sur nos propres remixes. Alors oui, il y aura probablement des mixs de Daft Punk par les Daft Punk. Habituellement, nous ne nous remixons jamais nous-même, mais c’est quelque chose qu’on a eu envie d’essayer avec cet album." Dans un autre interview accordée au magazine Mixmag cette fois, le duo français a indiqué que le premier morceau à être modifié serait « Get Lucky » et que le remix devrait sortir « fin juin ».12. Lors du Grand Prix de Formule 1 de Monaco, du 23 au 26 mai 2013, les voitures de l'écurie Lotus sont décorées aux couleurs de Daft Punk, sponsor exceptionnel pour cet évènement, et les deux musiciens casqués font une apparition dans le paddock le jour de la course13.
Réception[modifier]

Dans Rock & Folk, Philippe Manœuvre parle de « 73 minutes de folie créatrice » et compare Random Access Memories à A Wizard, A True Star, album de Todd Rundgren3, dont le groupe a d'ailleurs utilisé un morceau dans le film Daft Punk's Electroma. Le journaliste évoque également un son « exceptionnel » et « très sophistiqué » et ajoute que le disque est une prise de risque énorme, « pour eux comme pour leur maison de disques »3. Enfin, il qualifie l'album de « vertigineux, brillant » et « exceptionnel »3.
Le magazine français Les Inrockuptibles, par la plume de Pierre Siankowski, parle de ce nouvel album comme étant l’un « des chefs-d’œuvre de cette année 2013 »14.
Quant à Télérama, il accorde à l'album ses quatre clefs, écrivant des Daft Punk qu'« on les retrouve apaisés, presque farceurs, célébrant joyeusement les bacchanales des musiques populaires »15.
Pour Libération, en revanche, Random Access Memories « est un disque embarrassant de pop funk sans engagement » et « qui se contente trop souvent de faire "à la façon de" »16. Le quotidien considère l'album comme « passéiste » et s'interroge : « depuis quand le passé est-il plus intéressant que le présent ? »16. Selon le journal, seul le morceau Touch, « le Bohemian Rhapsody des Daft Punk », mérite une véritable attention puisqu'il « tire vers le haut » l'album16.
Ventes[modifier]

Dès la première semaine, l'album se classe premier quasiment partout dans le monde17’18. Random Access Memories semble être le plus grand succès de cette année18. Véritable buzz mondial, l'album devient le plus vendu dans le monde lors de sa première semaine de vente18.
En France, l'album se vend lors de la première semaine à plus de 195 000 exemplaires18 et réalise la plus grosse vente digitale en une semaine (67 335 exemplaires)18. Il est dans le même temps certifié double disque de platine en seulement sept jours19.
Au Royaume-Uni, l'album réalise le meilleur démarrage de l'année dans ce pays avec 217 892 exemplaires écoulés en une semaine20.
Daft Punk se hisse également en tête des charts américains en vendant plus de 330 000 albums lors des sept premiers jours17.

!!! thri!!!er

!!! est un groupe américain formé pendant l'été 1995 de la fusion d'une partie des groupes Black Liquorice et Popesmashers. Après une tournée commune réussie, ces deux formations ont décidé de mélanger le disco-funk avec des sonorités plus agressives et d'intégrer le chanteur Nic Offer du groupe de hardcore Yah Mos.
Basé en parallèle à Sacramento en Californie et à New York, c'est en 2000 que son premier album homonyme, sort, sous le label Gold Standard Laboratories. Il est suivi en 2003 par le très acclamé single Me and Giuliani Down By the School Yard, un long titre combinant un tempo house avec une ligne de basse funky, des guitares psychédéliques, et des paroles simples et idiotes qui citent les titres de chansons de Footloose. Les membres sont connus pour leurs interprétations scéniques vives, et sont généralement associés au mouvement dance-punk. Leur deuxième album, Louden Up Now sort en juin 2004, chez Touch and Go Records aux États-Unis et Warp Records en Europe.
!!! se compose de Mario Andreoni (guitare), Jerry Fuchs (batterie), Dan Gorman (aérophone/percussion/clavier), Nic Offer (voix), Tyler Pope (guitare/appareillage électronique), John Pugh (percussion /voix), Justin Vandervolgen (basse/effet) et Allan Wilson (aérophone/percussion/clavier). La bande partage également une partie des membres du groupe Out Hud (incluant Tyler Pope et appartenant aussi à LCD Soundsystem) qui jouent de la musique instrumentale plus influencée par le dub et la musique expérimentale.
En juillet 2007, John Pugh quitte la formation pour se consacrer à son nouveau groupe, Free Blood. Il est remplacé durant les tournées par Shannon Funchess.

Leur batteur Jerry Fuchs meurt le 8 novembre 2009 d'un accident d'ascenseur à New York1
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Queens of the Stone Age ...Like Clockwork





Informations générales
Pays d'origine États-Unis
Genre musical rock alternatif, stoner rock, rock industriel, heavy metal, metal alternatif
Années actives Depuis 1997
Labels MCA
Interscope
Site officiel qotsa.com
Composition du groupe
Membres Josh Homme, Troy Van Leeuwen, Michael Shuman, Dean Fertita, Jon Theodore
Anciens membres Mark Lanegan, Nick Oliveri, Van Conner, Alfredo Hernández, Victor Indrizzo, Dave Grohl, Joey Castillo,
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Queens of the Stone Age est un groupe rock des États-Unis fondé en 1996 à Palm Desert, en Californie, suivant la dissolution du groupe Kyuss. Parfois classé comme stoner rock ou hard rock, Queens of the Stone Age (abrégé QotSA) a connu de nombreux changements de personnel au fil des années. Josh Homme (chant et guitare) est le seul membre fondateur à apparaître sur tous les albums du groupe.
Sommaire  [masquer]


Les débuts (1996-1999)[modifier]
Après la séparation du groupe Kyuss, Josh Homme décide de créer son propre groupe. Il s'entoure alors de Matt Cameron (ex-Soundgarden et Pearl Jam) à la batterie, Van Conner (ex-Screaming Trees) à la basse et John McBain de Monster Magnet à la guitare.
Le groupe s'appelle alors Gamma Ray et réalise un premier EP sobrement intitulé Gamma Ray en janvier 1996. Homme doit alors changer le nom du groupe, puisqu'un groupe de power metal allemand utilisant déjà ce nom les menace de les poursuivre en justice s'ils ne changent pas de nom. Josh Homme choisit alors le nom Queens of the Stone Age. Il aurait choisi ce nom suite à une blague lancée par Chris Goss lors d'un enregistrement studio avec Kyuss. Homme ajoute :
« Kings of the Stone Age aurait été trop macho, ils portent une armure, ont des haches et se battent. Les Reines de l'âge de pierre traînaient avec les copines des Rois de l'âge de Pierre quand ils sont partis se battre. C'est aussi un nom que Chris Goss nous a donné. Le rock devrait être suffisamment lourd pour les garçons et assez doux pour les filles.  »
— Josh Homme
En décembre de la même année, le groupe sort un split-album, Kyuss/Queens of the Stone Age, premier album sous le nom Queens of the Stone Age. Il contient trois titres enregistrés avant la séparation de Kyuss et trois nouvelles chansons enregistrées par QOTSA. Suite à la sortie de l'album, Homme se sépare de McBain et Cameron et engage Alfredo Hernández à la batterie. En 1998 sort le premier album studio du groupe, Queens of the Stone Age. Bien reçu par la critique, l'album est certifié disque d'argent au Royaume-Uni avec près de 60 000 copies vendues. Allmusic salue le nouveau genre de musique créé par Josh Homme et une créativité débordante, qui évite la comparaison avec son ancien groupe Kyuss1.
Bien que toutes les chansons soient écrites par Josh Homme et Alfredo Hernández, l'album contient plusieurs collaborations avec notamment Chris Goss qui ajoute une ligne de basse et fait les chœurs sur deux chansons. Enfin Dave Catching et Nick Oliveri, un ancien membre de Kyuss, apparaissent aussi sur l'album. Peu de temps après la sortie de Queens of the Stone Age, Nick Oliveri et Dave Catching rejoignent le groupe à la basse et la guitare pour la tournée suivante.
Rated R (1999-2001)[modifier]
En 2000 sort le second album du groupe intitulé Rated R. Écrit entièrement par Josh Homme et Nick Oliveri, l'album comporte une pléiade de collaborations. Encore une fois Chris Goss fait une apparition à la basse, au chœurs et au piano, Mark Lanegan du groupe Screaming Trees fait des chœurs, mais on retrouve aussi Barett Martin du même groupe à la batterie, Mike Johnson du groupe Dinosaur Jr, et enfin plusieurs membres du cercle proche de Josh Homme aux chœurs sur différentes chansons.
Contenant de nombreuses références à la drogue et à l'alcool tel que dans la chanson Feel Good Hit of the Summer le symbol Rated-R (ou classé X en français) du Motion Picture Association of America apparaît sur le côté de la pochette de l'album. Rated R marque la première collaboration de Mark Lanegan sur un album de Queens of the Stone Age, il participera ensuite à chaque album du groupe.
Pour de nombreux critiques, Rated R marque un net penchant vers le stoner rock, avec un son plus lent et plus travaillé2, et les riffs de Homme sont parfois comparés à ceux de Black Sabbath.
Rated R devient disque d'argent au Royaume-Uni et suite à ce succès le groupe joue à l'Ozzfest pour la première fois et part en tournée avec des groupes comme Smashing Pumpkins ou Foo Fighters. Enfin pour cette tournée le groupe accueille Mark Lanegan comme membre permanent au chant.
Songs for the Deaf (2001-2004)[modifier]


Nick Oliveri au 2003 V Festival
Après la tournée suivant la sortie de Rated R, Homme et Oliveri entrent en studio pour enregistrer son successeur. Pour cet album Homme convainc son ami Dave Grohl (Foo Fighters, ex-Nirvana) de rejoindre le groupe et participer aux sessions de batterie pour Songs for the Deaf. Tout comme l'album précédent, cet opus est réalisé avec la collaboration de nombreux invités, parmi lesquels le multi-instrumentaliste Alain Johannes, la claviériste Natasha Schneider, Chris Goss, Paz Lenchantin (A Perfect Circle), ou encore Jeordie White (Marilyn Manson).
À sa sortie le 27 août 2002, Songs for the Deaf est largement reconnu par la critique comme le meilleur album des QOTSA à ce jour3, permettant au groupe de gagner son premier disque d'or aux États-Unis. Songs for the Deaf est un album-concept, emmenant la personne qui écoute du Désert de Mojave à Los Angeles, en écoutant des bribes de stations de radio. Le magazine Entertainment Weekly écrit : « c'est le meilleur album de hard-rock de l'année »4, Splendid ajoute : « Songs for the Deaf est un nouveau genre, aussi dur que le titane, semblable à une démolition. Ce n'est pas le heavy metal de votre père. C'est mieux. ».
Ainsi le nouvel album des QOTSA propulse le groupe vers le succès et se vend à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde, MTV diffuse plusieurs fois par jours les singles No One Knows et Go With the Flow. Pour beaucoup d'observateurs, Songs for the Deaf est devenu un classique du rock en général, et le duo Homme/Oliveri est l'un des plus imaginatifs et productifs depuis longtemps5. Le succès de cet album est également attribué à la performance de Dave Grohl et à l'alchimie particulière qui liait les membres du groupe à cette époque.
La tournée de promotion de l'album voit l'arrivée de Troy Van Leeuwen (A Perfect Circle) à la guitare. Après plusieurs concerts avec le groupe, Dave Grohl choisit de laisser sa place à Joey Castillo pour rejoindre les Foo Fighters.
Fin 2004, Josh Homme déclare à la BBC Radio 1 qu'Oliveri est viré du groupe, Josh Homme étant alors convaincu qu'Oliveri battait sa femme. Il déclare ceci : « Il y a quelques années, j'ai parlé à Nick d'une rumeur que j'avais entendue. Je lui ai dit que si jamais c'était vrai, je ne le connaîtrais plus »6.
Lullabies to Paralyze (2004-2006)[modifier]


Le groupe en entier en concert au Wireless Festival, 2007
En 2005, Homme, avec Alain Johannes et les membres restants du groupe Van Leeuwen et Castillo, enregistre le quatrième album du groupe intitulé Lullabies to Paralyze, le titre étant tiré de la dernière phrase de la dernière chanson de l'album Songs for the Deaf.
Le nouvel album du groupe comporte moins de collaborations mais accueille Billy Gibbons du groupe ZZ Top, Brody Dalle (membre du groupe The Distillers et épouse de Josh Homme) et Shirley Manson (chanteuse du groupe Garbage). Même si Mark Lanegan affirme ne plus vouloir jouer avec le groupe, il contribue tout de même sur l'album et reste avec Josh Homme. Lullabies to Paralyze sort officiellement le 22 mars 2005 aux États-Unis et démarre en trombe avec une cinquième place au Billboard chart américain, le meilleur classement jusqu'alors pour le groupe7.
Après le succès de Songs for the Deaf, l'attente était très grande pour cet album, et la critique fut dans l'ensemble positive, considérant l'album comme le plus sombre de la discographie du groupe. Tout en conservant ces riffs accrocheurs et ce son psychédélique si caractéristique de QOTSA, il en reste néanmoins selon la critique étrange, frais et excitant8. Cependant Josh Homme considère que Lullabies to Paralyze est le point le plus bas du groupe à ce jour9.
Era Vulgaris (2006-2008)[modifier]
Le groupe rentre en studio en février 2007, et finit l'enregistrement en avril. Le nom de l'album, Era Vulgaris, est alors dévoilé. Alors que l'album Songs for the Deaf fut inspiré à Josh Homme durant un voyage en train dans le désert de la Californie du Sud (où la couverture réseau laissait tant à désirer que même la radio captait mal, d'où le titre ..), pour Era Vulgaris ce fut d'une balade en voiture à travers Hollywood. Le titre de l'album signifie en latin Ère commune10.
Alors que plusieurs collaborations étaient annoncées, avec entre autres Julian Casablancas des Strokes, Billy Gibbons de ZZ Top, Mark Lanegan et Trent Reznor de Nine Inch Nails, seules celles de Casablancas, Reznor et Lanegan furent retenues pour l'album, le chanteur des Strokes participant à la guitare et aux chœurs sur la chanson Sick, Sick, Sick et Lanegan chantant sur la chanson River in the Road. Pour l'enregistrement et le mixage de l'album, Homme s'entoure de Alain Johannes, alors que la production est assurée par Homme lui-même et Chris Goss. Enfin Troy Van Leeuwen et Joey Castillo participent eux aussi à l'écriture de l'album avec Homme.
À la sortie de l'album la critique décrit Era Vulgaris comme « Un nouveau genre rétro »11, « une fusion de punk rock, de blues et une touche de musique sudiste »12. Malgré tout plusieurs critiques surviennent, et notamment, selon The Guardian « il manque la touche de l'ancien bassiste Oliveri »13, et malgré le son très particulier le l'abum, la critique regrette parfois également le manque d'originalité du groupe et le manque de « chanson accrocheuse dont on se rappelle facilement » d'après Entertainment Weekly14.
Era Vulgaris se vend à 223 000 copies aux États-Unis et 600 000 mondialement, cependant l'album tout comme son prédécesseur n'a jamais réussi à atteindre le record de vente de l'album Songs for the Deaf vendu à 986 000 copies sur le seul territoire américain.
Pour la tournée de l'album le bassiste Michael Shuman et Dean Fertita remplacent Alain Johannes et Natasha Shneider dans le groupe.
Suite à la tournée suivant la sortie de l'album Era Vulgaris, chaque membre du groupe a rejoint ses groupes ou projets respectifs. Ainsi Joey Castillo joue avec les Eagles of Death Metal, groupe créé par Josh Homme et Jesse Hughes, Michael Shuman est bassiste avec le groupe Mini Mansions, Dean Fertita est guitariste des The Dead Weather, et enfin Van Leeuwen a créé le groupe Sweethead.
De son côté Josh Homme a enregistré un album de son side-project, intitulé Them Crooked Vultures, avec Dave Grohl des Foo Fighters et John Paul Jones, ancien bassiste de Led Zeppelin. Josh Homme a également produit 7 titres du troisième album des Arctic Monkeys appelé Humbug, sorti dans les bacs le 24 septembre 2009.
...Like Clockwork (2009-présent)[modifier]
L'enregistrement du successeur de Era Vulgaris a été mentionné depuis 200815, mais il ne commencera qu'en août 201216.
En mars 2011, Homme déclare : “Doing the rehearsals for the first record is really defining the new one. It's been turning the new record into something else. What we were doing was kind of bluesy, and now it's turned into this trancey, broken thing. The robots are back !” (« Faire des répétitions pour le premier enregistrement est une réelle définition de la nouveauté. Il s'agit de transformer le nouvel enregistrement en quelque chose d'autre. Ce que nous faisions s'apparentait à un genre de blues, et maintenant ça s'est transformé en une sorte de trance, un brisement des choses. Les robots sont de retour ! »)17.
Selon les dires de Homme, l'album devrait être terminé pour la fin 2012. Il a annoncé à la BBC Radio 1 : “We're going to take our one last break that we would get for a month, come back and do Glastonbury, then immediately jump in the studio. Our record will be done by the end of the year. We have enough songs.” (« Nous allons prendre notre dernière pause pour le mois à venir, revenir et jouer à Glastonbury, puis filer immédiatement en studio. Notre enregistrement sera terminé d'ici la fin de l'année. Nous avons assez de chansons. »)18.
Le 20 août 2012, le groupe annonça via un statut Facebook qu'ils enregistraient leur nouvel album19.
En septembre 2012, il a été révélé que Josh Homme et le producteur Dave Sardy ont coécrit et enregistré une chanson intitulée Nobody to Love qui est présente durant le générique de fin du film End of Watch20,21.
Le 6 novembre 2012, le groupe révèle toujours via Facebook la présence de Dave Grohl officiant à la batterie pour ce nouvel opus, Joey Castillo quittant le groupe. Josh Homme le confirme lors d'une interview donnée pour la chaîne de radio BBC Radio 1 22.
Le 26 mars 2013, le groupe annonce officiellement la sortie de son sixième album studio pour le mois de juin 2013. Celui-ci s'intitulera ...Like Clockwork, et sortira sur le label indépendant Matador Records. Outre Dave Grohl, cet album comptera la participation de Elton John, Mark Lanegan, Nick Oliveri, Trent Reznor ou encore Alex Turner. Une tournée mondiale est prévue dans les prochains mois pour promouvoir ce nouvel opus23.
Le 30 mars 2013, la formation a joué un nouveau titre intitulé My God Is The Sun lors de sa prestation au festival Lollapalooza Brasil qui marquait le début de sa tournée mondiale. Lors de ce concert, Josh Homme a officiellement introduit le nouveau batteur Jon Theodore qui remplace Joey Castillo24.
Le 8 avril 2013, le titre My God Is The Sun est officiellement publié sur leur site, ce qui en fait le premier single de l'album. Celui-ci est prévu pour le 3 juin 2013.
Style musical[modifier]

Tout au long de son évolution, le groupe a été assimilé au hard rock, au rock alternatif, au art rock, au heavy metal, ainsi qu'au stoner rock. Josh Homme a déjà dit trouver le terme stoner rock inadéquat pour définir le groupe, et décrit plutôt le son de QotSA comme étant du robot rock, faisant allusion aux riffs lourds, répétitifs et saccadés qui caractérisent la structure des chansons de la formation.
Homme décrit le premier album du groupe, Queens of the Stone Age, comme de la musique de conduite : angulaire et drue. Le magazine Rolling Stone note aussi : « une connexion entre le rock américain du début des années 70 intitulé Meat & Potatoes macho rock comme les groupes Blue Cheer et Grand Funk Railroad et la musique drone du rock allemand de la même époque ».
L'album suivant Rated R, voit le groupe employer une plus large variété d'instruments, de même que la présence de plusieurs invités. Le chant est partagé entre Homme, Oliveri et Lanegan. Ainsi Josh Homme commente : « Notre premier album annonçait notre son. Celui-ci introduits des éléments qui nous différencient et amènent une certaine étrangeté ».
Le troisième opus, Songs for the Deaf, continue de pousser l'expérimentation et se s'inscrit comme un album concept, qui emporte l'auditeur dans un long périple en voiture à travers le désert de l'ouest des États-Unis. Les morceaux de Songs for the Deaf se présentent comme autant de pièces jouées à la radio en cours de route, entrecoupées du grésillement typique de la syntonisation des chaînes radio. On y entend des annonceurs, des évangélistes, des auditeurs, de même qu'une panoplie d'autres personnages étranges. Le chant est encore ici divisé entre les mêmes trois membres (Homme, Oliveri et Lanegan). On notera que cette incarnation de la formation comprend Dave Grohl à la batterie.
Le quatrième album, Lullabies to Paralyze, est, en comparaison avec ses précurseurs, beaucoup plus sombre. Il s'agit du premier album de Queens of the Stone Age sur lequel Nick Oliveri n'apparaît pas. Les paroles de Lullabies sont considérablement plus noires, souvent inspirées des contes des frères Grimm, de contes folkloriques et de contes de fées. Le groupe n'utilise d'ailleurs pour cet album pratiquement que des guitares semi-acoustiques. En résultent des morceaux souvent teintés d'une atmosphère mi-enjouée, mi-menaçante, mus par une langueur à la fois sombre et sensuelle. Billy Gibbons de ZZ Top figure parmi les collaborateurs de cet album.
Dans l'ensemble, Era Vulgaris, cinquième effort de la formation, voit le groupe délaisser les contes de fée pour se tourner vers des tonalités plus dansantes et électroniques (quoique toujours bien ancrées dans le robot rock caractéristique du son du groupe). Cette sortie marque le retour de Homme comme seul chanteur principal. On note parmi les collaborateurs ayant participé à la réalisation de Era Vulgaris la présence de Trent Reznor et de Julian Casablancas.
Historique des formations[modifier]


Membres récurrents[modifier]
Musician Queens of the Stone Age (1998) Rated R (2000) Songs for the Deaf (2002) Lullabies to Paralyze (2005) Era Vulgaris (2007) ...Like Clockwork (2013)
Alain Johannes
Brody Dalle
Chris Goss
Dave Catching
Dave Grohl
Gene Trautmann
Jesse Hughes
Joey Castillo
Mark Lanegan
Mike Johnson
Nick Oliveri
Trent Reznor
Troy Van Leeuwen
Discographie[modifier]


S

samedi 22 juin 2013

Depeche Mode Ultra

Enregistré pendant une période trouble, durant laquelle Dave Gahan a faillit perdre la vie, Ultra est l'album le plus sombre de Depeche Mode, l'un des plus denses également. Le premier titre et premier single, paru deux mois avant l'album, Barrel of a Gun, est symbolique de ces nouvelles préoccupations. Sur une rythmique très fouillée, des guitares saturées couvrent la voix trafiquée de Dave Gahan, avec une violence inhabituelle dans un disque de Depeche Mode. Le texte torturé, à l'ironie un peu désespérée, sonne d'ailleurs comme un commentaire désabusé des temps difficiles que le groupe est en train de vivre. The Love Thieves poursuit cette descente aux enfers, sur un tempo plus lent, mais avec la même densité musicale, qui évoque par moments The Cure, surtout dans l'émouvant solo de guitare final, doublé par les choeurs haletants de Martin Gore. Ce dernier - qui, comme à l'habitude, signe tous les morceaux de l'album -, chante la ballade suivante, le grandiose Home, à la mélodie à tiroir typique de son écriture. Un somptueux arrangement de cordes l'accompagne. Contraste avec le prochain titre, une pop song dynamique dans la lignée des grands tubes du groupe, It's no Good, où Martin Gore et Dave Gahan semblent se moquer d'eux mêmes (comme dans le clip désopilant, voir ci-dessous), avec une efficacité redoutable : un archétype de Depeche Mode. Après un morceaux " de liaison " (Uselink), voici Useless, autre single particulièrement puissant. Traité comme un morceau de rock, avec une vraie section rythmique et un riff de guitare électrique comme principal moteur, c'est un classique immédiat, qui réussit cette fusion organique des genres que Songs of Faith and Devotion cherchait en un peu vain.
 
Autre classique, le mélancolique Sister of Night joue sur les contrastes musicaux et l'opposition d'atmosphère entre le couplet et le refrain, comme au temps d'A Broken Frame, avec un résultat bien plus réussit cependant. En outre, la fusion des voix de Dave Gahan et Martin Gore y est parfaite ; et susceptible, une fois de plus, de faire naître l'émotion. Après de tels sommets et un étrange instrumental, l'oppressant Jazz Thieves, digne de David Lynch ou de Coil, l'album ne pouvait que retomber quelque peu, avec les plus quelconques Freestate et The Bottom Line, qui annoncent cependant les demi-teintes d'Exciter, l'album suivant. Selon une tradition bien établie, un titre quasi symphonique, Insight, vient refermer cet album noir, à la cohérence et à la densité rappelant celle du plus lumineux Violator.
Singles extraits :Barrel of a Gun / It's No Good / Home / Useless
Ultra doit une partie de sa réussite au producteur Tim Simenon, avec qui Dave Gahan, Andy Fletcher et Martin Gore ont trouvé un partenaire de taille. Contrairement aux précédents producteurs de Depeche Mode qui étaient la plupart des ingénieurs du son, Tim Simenon est avant tout musicien (leader du groupe Bomb The Bass). Il a su former avec Martin Gore un nouveau tandem de production qui s'installe à la place laissée vacante par Alan Wilder après Songs of Faith and Devotion. De nombreux invités viennent compléter le travail du groupe, notamment le mythique batteur du groupe allemand Can, Jaki Liebezeit, Keith le Blanc de Tackhead ou encore le guitariste BJ Cole. L'électronique et les samples sont particulièrement mis en avant, de même que les guitares, qui fusionnent avec une diversité et une créativité qui prouvent que le groupe, près de vingt ans après ses débuts, a décidément beaucoup de ressources.
Depeche Mode et Tim Simenon collaboreront à nouveau en enregistrant les trois titres du single Only When I Loose Myself, paru un an après Ultra, en 1998.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/pop/depeche-mode-ultra-1997_769894.html#8CiH7zALKDOkfsQc.99

samedi 15 juin 2013

Thee Oh sees Floatting Coffin




THEE OH SEES
Floating Coffin
Dans un monde idéal, l’humanité se contenterait du strict nécessaire. Les rockeurs se passeraient de donner des interviews fadasses et la critique musicale se résumerait à une note suivie de trois adjectifs, un peu comme les modes d’emploi pour les cafetières, le tout affiché sur de grands panneaux en libre consultation, un peu comme les résultats du Bac, avec un redoublement prescrit pour toutes les nouvelles stars n’ayant pas obtenu la moyenne. Dans ce monde là, John Dwyer et ses Thee Oh Sees règneraient sans partage et personne n’y retrouverait rien à redire, pour la simple et bonne raison qu’on aurait claqué le beignet de l’amicale des commentateurs anonymes depuis fort longtemps. Entre le nazisme et le groupe de San Francisco, deux conceptions différentes de la dictature séparées par soixante ans de grand vide démocratique.

Le nouvel album de Thee Oh Sees, « Floating Coffin », pousse cette tentation du parti unique à son extrême. Pas que cet énième disque – on a arrêté de compter depuis longtemps tant la discographie est chargée – soit un bouleversement profond du rock’n’roll, ni que le groupe s’embarque ici dans un chambardement profond de ses habitudes. Le disque, puisqu’il faut bien en parler, est d’une simplicité désarmante ; on a pour ainsi dire envie d’écrire que comme à chaque fois depuis plus d’une décennie, Thee Oh Sees laisse l’ensemble de la concurrence sur place avec une recette pourtant connue depuis des lustres. Leur force, la folie, parvient tout de même à faire des miracles de 4 minutes avec l’attirail en vigueur depuis l’apparition des Sonics, une batterie, des guitares, un chanteur, quoi d’autre ? Le talent, peut-être. Allez dire ça aux autres…



« Floating Coffin », titre dont on comprendra peut-être le sens profond dans trois décennies, ne déroge pas aux règles fixées par le groupe ; un savoir-faire de production, un chanteur habité jappant comme un clébard à la pleine lune, du groove californien tel que les Red Hot Chili Peppers n’en font plus depuis que leurs articulations craquent plus que leurs groupies, bref de l’éructation sonique qui s’infiltrent par tous les pores avec des chansons démoniaques qui parfois regardent vers le très b
as (Night Crawler, idéal pour un enterrement à Las Vegas) et à d’autres vers les sommets (la chanson d’ouverture I come from the mountain, plus messianique tu meurs). Inutile, pourtant, de connaître par cœur la discographie de chaque groupe présent sur la compile Nuggets de Lenny Kaye et bref, d’être un nazi du Garage rock, pour apprécier « Floating Coffin » à sa juste mesure. Plus pop que ne pourrait le laisser penser leurs dégaines de garçons mal dégrossis, plus malins que les clichés puristes, plus modernes que nombre de leurs fans aussi, les Thee Oh Sees puisent aujourd’hui dans un bocal bien plus grand que le seul Garage bruitiste construit à coups de pédales et de méthode fuzz pour les nuls. Ce qui était déjà apparent sur « Putrifiers II » l’est ici encore davantage ; le groupe donne l’impression d’avoir croisé les harmonies vocales des Beach Boys avec le code barre encore collé dessus. Déconcertant jusqu’à l’extrême, comme ce long riff monosyllabique à la Lou Reed sur Toe Cutter/Thumb Buster, ou encore cette envolée de fin de parcours avec Minotaur, morceau épique qui invoque l’esprit de Thurston Moore plaqué sur des violons chantant l’hallali. S’agit-il encore de rock ? Avons-nous rêvé ? Et si finalement la vie n’était qu’une pénible épreuve qu’on supporterait tant bien que mal avec des disques de cet acabit ? En conclusion de « Floating Coffin », et alors que le groupe vient à peine de reposer ses instruments en sueur, on entendra encore pendant près de 30 secondes le bruit de l’électricité résonner sur ce disque cinglant. Thee Oh Sees, ou le génie deux doigts dans la prise. Le courant passe, les chiens aboient.

Thee Oh Sees // Floating Coffin // Castle Face
http://www.theeohsees.com/

En concert le 26 mai à Villette Sonique, le 20 juillet au 104


samedi 8 juin 2013

Boards of Canada Tomorrow's Harvest

 Tomorrow's Harvest est la première production de Boards of Canada depuis l'EP Trans Canada Highway en 2006. L'annonce du nouvel album est marquée par une campagne promotionnelle cryptique tenant du jeu de piste2,3,4.
Le 20 avril 2013, lors du Record Store Day (une journée annuelle de promotion organisée par des disquaires indépendants), un disque vinyle 12" est mis en vente dans quelques magasins de disques anglo-saxons, sans publicité. Sa jaquette est complètement blanche, à l'exception du nom du groupe et du titre « ------ / ------ / ------ / XXXXXX / ------ / ------ » ; le disque ne contient qu'une piste de moins d'une vingtaine de secondes, où une voix égrène les chiffres 9, 3, 6, 5, 5 et 7, laissant penser qu'ils correspondent aux « X » de la jaquette et que cinq autres suites de six chiffres sont à trouver5,6. La chaîne YouTube de Hell Interface (pseudonyme de Boards of Canada) diffuse ensuite une courte vidéo où la voix énonce les chiffres 7, 1, 7, 2, 2 et 87,6. Le 23 avril 2013, la chaine BBC Radio 1 joue les chiffres 5, 1, 9, 2, 2 et 57. Sur le forum non-officiel de Boards of Canada, Twoism.org, la bannière du forum est altérée ; le fichier de l'image GIF, si il est lu dans un éditeur de texte, pointe vers deux liens SoundCloud dont les pistes, mises bout à bout, conduisent au nombre 628315 ; le même fichier possède dans son code une autre image GIF cachée indiquant la position du nombre7. La cinquième partie du code, 699742, est donnée dans une publicité sur le site Adult Swim8,9.
Finalement, le site officiel du groupe redirige vers un site privé nécessitant un mot de passe10. Le code de la page donne le dernier indice, « 813386 », et sa position. En entrant tous les codes à la suite, « 699742628315717228936557813386519225 », l'utilisateur est redirigé vers une vidéo de promotion de l'album10.
En guise d'annexe, la personne ayant acheté le disque vinyle à l'origine du jeu de piste le propose à la vente sur le site d'enchères eBay ; il y est vendu pour 5 700 $10,11.
Le 23 mai 2013, Reach for the Dead est diffusé pour la première fois dans l'émission de Zane Lowe sur BBC Radio 1 et est sorti comme premier single de l'album12. Le 3 juin 2013, le Boards of Canada diffuse l'album en live sur son site web13.

Le 23 mai 2013Reach for the Dead est diffusé pour la première fois dans l'émission de Zane Lowe sur BBC Radio 1 et est sorti comme premier single de l'album12. Le 3 juin 2013, le Boards of Canada diffuse l'album en live sur son site web13.

Fauve Blizzard

Le groupe, dont le nom est inspiré du titre du film Les Nuits fauves1, est fondé en 20102. Il commence à se faire connaître à la fin de l'année 2011, essentiellement par le biais des réseaux sociaux sur Internet3. Malgré un nombre très limité de titres produits, leur style cru et percutant rencontre un succès rapide4 : en 2013, ils commencent à se produire sur de grandes scènes5 et produisent un premier EP qui est sorti le 20 mai 2013. À l'occasion de leur passage au festival du Printemps de Bourges en 2013, ils remportent le prix iNOUïS, nouvelle appellation des Découvertes du Printemps6.
Le collectif [modifier]

À coté du groupe FAUVE composé de 5 membres : 4 musiciens (chanteur, guitariste, bassiste, batteur ) et un vidéaste2 qui se produit sur scène, se trouve le collectif FAUVE Corp. Les membres de FAUVE insistent sur l'aspect collectif de leur travail. Ce collectif s'élève en réalité jusqu'à 15 personnes4. Lors d'entretiens avec la presse, ils cultivent un certain goût du mystère et de l'anonymat1,3.