De retour d'une escapade en territoire stoner avec les incandescents Mars Red Sky, l'orfèvre Julien Pras reprend, pour notre plus grande joie, le fil de sa discographie solitaire. Après avoir laissé libre cours à ses penchants folk sur un lumineux essai introductif ("Southern Kind of Slang", 2010), le Bordelais revient ici à ses amours pour une pop à l'architecture ambitieuse, assez proche en cela de ses travaux passés aux commandes de son groupe Calc. En faisant le pari gagnant de varier les arrangements et les atmosphères (les cordes tourmentées de "Missionary Run" ou le piano en apesanteur de "White Lies" répondant ainsi aux boiseries accueillantes de "Angel of Mercy" ou "Here on the Moon"), il offre à ses nouvelles chansons une épaisseur et une ampleur inédites, et signe par là même un album incroyablement abouti.
samedi 20 juillet 2013
Julien Pras Shady Hollow Circus
De retour d'une escapade en territoire stoner avec les incandescents Mars Red Sky, l'orfèvre Julien Pras reprend, pour notre plus grande joie, le fil de sa discographie solitaire. Après avoir laissé libre cours à ses penchants folk sur un lumineux essai introductif ("Southern Kind of Slang", 2010), le Bordelais revient ici à ses amours pour une pop à l'architecture ambitieuse, assez proche en cela de ses travaux passés aux commandes de son groupe Calc. En faisant le pari gagnant de varier les arrangements et les atmosphères (les cordes tourmentées de "Missionary Run" ou le piano en apesanteur de "White Lies" répondant ainsi aux boiseries accueillantes de "Angel of Mercy" ou "Here on the Moon"), il offre à ses nouvelles chansons une épaisseur et une ampleur inédites, et signe par là même un album incroyablement abouti.
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