jeudi 22 août 2013

John Coltrane A love supreme

A Love Supreme est un album-concept de John Coltrane enregistré en 1964. Il est considéré comme un album majeur du jazz, l'un de ses plus grands chefs-d’œuvre, l'un des plus connus et des plus accessibles.
Sommaire  [masquer]
1 Historique
2 Enregistrements
3 Réception
4 Citations
5 Titres
6 Composition du quartet
7 Bibliographie
8 Hommage
9 Notes
Historique[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit d'une composition en quatre mouvements enregistrée en une seule séance le 9 décembre 19641 au studio de Rudy Van Gelder (Englewood Cliffs, New Jersey, USA) et produit par Bob Thiele pour le label Impulse!. L'album fait suite à Crescent, enregistré la même année, plus contemplatif mais qui déjà amorçait un virage dans la carrière de Coltrane.
Le quartet mythique de Coltrane, alors en pleine maturité, était sur le chemin d'une inéluctable séparation2. Deux autres versions de Acknowledgement ont été enregistrées le lendemain (le 10 décembre 1964) avec le saxophoniste ténor Archie Shepp et le bassiste Art Davis. L'unique version enregistrée en direct de la suite A Love Supreme date du 26 juillet 1965 lors du festival d'Antibes, et a été publiée officiellement par Impulse! avec l'album original3.
L'album marque le tournant spirituel de Coltrane. Par sa profonde sérénité et son mysticisme, c'est une ode à sa foi et à Dieu, celui des différentes religions : les quatre longues compositions forment une vaste prière. Il cherche à atteindre un certain niveau de transe pour s'approcher de Dieu. C'est l'œuvre la plus spirituelle de Coltrane4.
Les éléments de liberté harmonique, l'atonalité en particulier, sont précurseurs des changements à venir dans la musique de Coltrane et du free-jazz; avant-gardiste il pousse le jazz de plus en plus loin et atteindra les limites de l'improvisation sur une trame modale. John Coltrane exprime successivement l'inquiétude, la tension, l'exaltation et l'apaisement5.
Enregistrements[modifier | modifier le wikicode]

La première minute d' Acknowledgement débute par un coup de gong suivie d'une très courte intro au saxophone. Puis Garrison avec quatre notes à la contrebasse introduit le motif : chaque son cadence le titre A Love Supreme. Ce riff emprunté au blues est suivi par le piano de Tyner. À la fin du titre Coltrane reprendra l'air comme un leitmotiv et alignera ces mesures trente-sept fois de suite en alternant graves et aigus, puis dix-neuf fois en chantant "A Love Supreme". La voix est rajoutée en overdub après avoir été enregistrée le lendemain.
Alors qu'Acknowledgement est enregistré en une seule prise, Resolution nécessite six essais dont quatre interrompus avant la fin. Resolution est le mouvement le plus classique des quatre. À noter le solo de Tyner qui devient un modèle pour de nombreux pianistes.
Pursuance et Psalm auront été enregistrés d'une seule traite avec un solo remarquable du batteur Jones.
À la fin de Psalm intervient un deuxième saxophoniste auprès de Coltrane. Rudy Van Gelder se souvient que Coltrane avait enregistré ces notes lui-même en re-recording6. De même Garrison avec un archet sur la contrebasse et Jones à la batterie se rajoutent en overdub sur l'enregistrement initial créant ainsi un septet virtuel.
Réception[modifier | modifier le wikicode]

Même si à sa sortie l'album dérouta le public, il reste l'un des plus grands succès du jazz avec plus d'un million d'exemplaires vendus.
En 1965 l'album fut nommé pour deux Grammy et Coltrane sélectionné par les lecteurs de Down Beat comme étant le saxophoniste ténor de l'année.
En 2003, l'album est classé 47e des 500 plus grands albums de tous les temps par le magazine Rolling Stone7.
L'album marquera l'apogée commerciale de John Coltrane, les suivants jugés trop avant-gardistes seront progressivement délaissés par les fans.
Citations[modifier | modifier le wikicode]

Dans la note de pochette Coltrane écrit :
« Pendant l'année 1957, j'ai connu par la grâce de Dieu un réveil spirituel qui allait me conduire à une vie plus riche, mieux remplie, plus productive. À cette époque, en signe de gratitude, je Lui ai humblement demandé qu'Il me donne les moyens et le privilège de rendre les autres heureux à travers la musique. J'ai le sentiment que cela m'a été accordé à travers Sa grâce. Louange à Dieu !8 »
Et aussi:
« La dernière partie constitue la narration musicale du thème, "A Love Supreme", qui est écrit dans le contexte. 9 »
Titres[modifier | modifier le wikicode]

Tous les titres sont des compositions de John Coltrane.
Face 1
Part 1: Acknowledgement – 7:47
Part 2: Resolution – 7:22
Face 2
Part 3: Pursuance - 10:45
Part 4: Psalm – 7:08
Composition du quartet[modifier | modifier le wikicode]

John Coltrane : saxophone ténor et voix
McCoy Tyner : piano
Jimmy Garrison : contrebasse
Elvin Jones : batterie
Ce quartet (1962 à 1965) est l'un des plus célèbres de l'histoire du jazz. Il reste encore aujourd'hui la figure la plus emblématique du jazz modal.
Le pianiste McCoy Tyner habitait dans le même quartier à Philadelphie que Coltrane. Ils jouent ensemble depuis 1957 et il fait partie de la formation de Coltrane de 1960 à 1965.
Elvin Jones, à la batterie, accompagne Coltrane de 1960 à 1966 après avoir joué avec Sonny Rollins.
Jimmy Garrisson, ancien contrebassiste de Bill Evans et d'Ornette Coleman complète le quartet en 1962 en remplaçant Reggie Workman, il accompagnera Coltrane jusqu'en 1967.
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

(en) Ashley Kahn, A Love Supreme: The Creation of John Coltrane's Classic Album, Granta Books, 24 octobre 2002, 256 p. (ISBN 186207545X)
Livre entièrement consacré à l'album (en anglais), avec une préface signée Elvin Jones.
Lewis Porter, John Coltrane - Sa vie, sa musique, Outre Mesure, coll. « Contrepoints », 30 mai 2007, 384 p. (ISBN 2907891596)
Un chapitre entier est consacré à l'album dans l'ouvrage.
Hommage[modifier | modifier le wikicode]

L'album This Is Madness des Last Poets fait de nombreuses références à l'œuvre de John Coltrane, et en particulier l'album A Love Supreme dans la chanson Black People What Y'all Gon' Do.
Notes[modifier | modifier le wikicode]

↑ Il est toutefois possible que certains des overdubs datent du lendemain. On distingue plusieurs voix lors du passage chanté de Acknowledgement et une autre partie de saxophone à la fin de Psalm
↑ Arnaud Merlin, 100 disques indispensables jazz, Télérama hors/série, juin 1994.
↑ A Love Supreme (Deluxe Edition), Impulse!, 2002
↑ Pacal Bussy, Coltrane, Librio musique, 1999.
↑ impulse! >la pulsion jazz; FIP, Fnac, 1999
↑ D'après Lewis Porter, Jazzman n°137 août 2007, p.81.
↑ (en) The RS 500 Greatest Albums of All Time [archive]
↑ Pacal Bussy, op. cit. p. 54.
↑ Cette indication cryptée signifie que le poème de Coltrane qui figure aussi dans la pochette de l'album est "récité" sans parole par son phrasé au saxophone. Lewis Porter, op.cit., p.80.




samedi 10 août 2013

vampire weekend modern vampires of the city





Modern Vampires of the City is the third studio album by American indie rock band Vampire Weekend, released on May 14, 2013, by XL Recordings. After releasing their 2010 album Contra, the band toured and wrote new material during sound checks. Following a period in which the quartet pursued different musical projects, they regrouped and began work on their third record in 2011. Working with no deadline in mind, the band brought in an outside record producer for the first time, Ariel Rechtshaid.
Recorded in various locations, including New York City, Los Angeles, Martha's Vineyard and apartments, Modern Vampires of the City is an attempt to distance the band from the sound they became heavily associated with following their 2008 debut and Contra. Broadly experimental, the sound featured on the record is the result of a variety of unconventional recording assets, including pitch shifting. The cover art is a 1966 photograph by Neal Boenzi of the smoggiest day in New York City history, on which the air pollution killed at least 169 people. Announced in a New York Times classified in February 2013, two singles have thus far been released: "Diane Young"/"Step", and "Ya Hey".
Modern Vampires of the City debuted at number one on the US Billboard 200 with first-week sales of 134,000 copies, becoming the band's second consecutive number-one album, and has been acclaimed by critics.
Contents  [hide]
1 Background
2 Recording and production
3 Music and lyrics
4 Packaging and artwork
5 Promotion
6 Critical reception
7 Commercial performance
8 Track listing
9 Personnel
10 Charts
11 See also
12 References
13 Further reading
14 External links
Background[edit source | editbeta]

The success of Vampire Weekend's second album, Contra, in 2010 established the group as "one of the past decade's great indie-rock success stories."[1] By the time the band wrapped their world tour for Contra, they realized they had not taken a break in nearly five years.[1]
During the break, the band members pursued different projects. Baio performed DJ sets and scored the Bob Byington film Somebody Up There Likes Me,[2] Batmanglij recorded solo material and produced tracks for Das Racist and spent time traveling India with three friends,[3][4] and Koenig collaborated with Major Lazer.[5] Koenig had broken up with his girlfriend shortly before the release of Contra and subsequently moved out of their shared apartment in New York.[3] Feeling "weird and aimless", Koenig attempted a stay in Los Angeles but he lasted four months before heading back East.[1][3]
By the time the band eventually regrouped in 2011, the quartet had amassed plenty of material and made sure to take their time making a new record. Koening and Batmanglij met several times a week to write songs, some of which they'd later scrap.[3] The pair took a "writing retreat" to Martha's Vineyard, where they bore down and composed several new tracks.[3] Working with no deadline in mind, the band began work on Modern Vampires of the City.[2]
Recording and production[edit source | editbeta]

Modern Vampires of the City was recorded in a variety of locations: SlowDeath Studios in New York, Echo Park "Back House" in Los Angeles, Vox Recording Studios in Hollywood, Rostam Batmanglij's apartment and a guest house on Martha's Vineyard. Rostam and co-producer Ariel Rechtshaid used a pair of mirrored solid state macbooks with UAD-2 Satellite Firewire Cards so they could take their recordings anywhere and work on them from separate locations with maximum ease.[6] The band credits Vox Studios with defining spacial quality of the recordings, especially the use of their vintage analog tape machines, with Batmanglij remarking, "Much of the overall sound and approach to the album was being able to record the drums to tape on an old Ampex machine."[7] The band wanted a unique drum sound, and so they recorded in a room with high ceilings and had engineer David Schiffman use a "pretty non-conventional drum miking setup" in which a pair of Neumann U 47s were used as over head mics with RCA 77dx ribbon mics between the Neumanns and the drum kit for added texture. Tape recordings of the drums were then heavily treated and manipulated with Ableton Live plug-ins. Lastly, the band layered samples onto select portions of the drum recordings to accent or shape the finished tone.[7]
Co-produced by Rostam Batmanglij and producer Ariel Rechtshaid (best known for work with Justin Bieber, Haim and Kylie Minogue), Modern Vampires of the City is an attempt to distance the band from the sounds featured on their debut and Contra. "Whenever we came up with something familiar sounding, it was rejected", said Rechtshaid.[7] Pitch shifting was a major component of recording Modern Vampires of the City. For several tracks, such as "Step", drums were recorded on a Varispeed Tape deck set to a lower speed so that they would play back faster and more high pitched. Drummer Chris Tomson would then re-record the drums playing to the sped-up recording to get an uptempo live take.[7] This second recording was then slowed back down to original speed to create an "underwater" effect. The effect is featured prominently on vocals as well. Ezra Koenig's vocals were run through Eventide H949 and 910 on tracks such as "Diane Young", with both the pitch and formant shifted changed to create vocal "baby" or "old man"-sounding vocals.[7] Bass guitar was also recorded straight to tape "with a fairly ambient miking approach where the mic was three feet away from the cabinet". Vocals were recorded with Soundelux U99 Microphones, in combination with 1176 Classic limiter plug-in, Fairchild 670 Compressor and Elektro-Mess-Tehcnik 140 Plate Reverb, giving the vocals a quality Rostam describes as "buttery".[6] For guitar sounds, Rostam chose not to mic his guitar and instead plugged his Les Paul direct-in to ProTools through a SansAmp Amp Emulation Pedal, a technique used by Jimmy Page.[7]
The band's main mission was to give each recording warmth, feeling that modern digital recordings lacked the warmth of older records.[7] In an attempt to make the recordings less harsh, the band and engineers used a spectrum analyzer, Sonnox SuprEsser and heavily automated EQs to edit out harsher, colder frequencies and soften the mix. With the entire band enlisted, the quartet painstakingly listened to the record several separate times using technology from standard commercial iPod earbuds to professional equipment to ensure the record sounded nice regardless of equipment the listener owned.[7] Desiring to "check the relative warmth levels", the engineers would "go in and perform surgery and automate EQs" in order to make the mixes listenable. The band felt the finished product was something of a third chapter and a continuation of material explored in their previous two efforts. "We thought these three albums should look like they belong together on a bookshelf", said Batmanglij. "We realized that there are things connecting the songs across three albums, like an invisible hand was guiding us. It does feel like we've been able to create three distinct worlds for each album, and yet have them be interconnected."[7]
Music and lyrics[edit source | editbeta]

Modern Vampires of the City is indeed a deeply God-haunted work ... [Ezra] Koenig doesn't give any indication he himself is a believer (more often just the opposite), but there is a recurring sense of engagement with God throughout the album, a sense of wrestling with the implications and impossibilities of faith. By accident or, more likely, by design, this builds and builds until Koenig puts everything on the table and addresses God directly.
“”
— Barry Lenser, PopMatters[8]
Modern Vampires of the City is a departure from the percussive, African-influenced indie pop of Contra.[9] Batmanglij said that the album has a recurring tension that distinguishes it from the band's previous albums: "Even if the songs are mostly in a major key, there’s something that’s hanging out there that’s a little bit dark. And I think that’s reflective of the world."[10] According to Heather Phares of Allmusic, the album eschews the eclectic music of Contra for "a less audacious production style and smaller instrumental palette: guitar, organ, harpsichord, and the occasional sample combine into a rarefied sound that suggests a more insular version of their debut". She pointed to how the album is bookended by the stylistically narrow chamber pop on the songs "Obvious Bicycle" and "Young Lion".[11] "Step" was inspired by a lyric from Souls of Mischief's 1993 song "Step to My Girl", which sampled Grover Washington, Jr.'s cover of Bread's "Aubrey". The vocal melody of the chorus interprets the melody of "Aubrey" so close that the band had to clear it as a sample.[7] The chorus vocals were recorded in Ableton Live using the onboard microphone in Batmanglij's MacBook Pro.[7] Alexis Petridis viewed that some songs echo lesser known "musical tropes" from the band's previous albums—a mock Irish folk influence is heard on "Unbelievers", while "Step" features "Left Banke-inspired baroque pop".[12]
Much of the lyrics were composed by Batmanglij and Koenig in Batmanglij's apartment (a former factory building in Brooklyn) and at a rented cottage on Martha's Vineyard.[1] The lyrics explore more mature, world-weary themes such as growing old and disillusionment with American foreign policy.[9] The album eschews the theme of privileged youth from their first two albums for characters with adult responsibilities and reflections on the passage of time. Faith and mortality are recurring themes on songs such as "Unbelievers", "Worship You", and "Everlasting Arms".[10] Koenig likened their first three albums to Brideshead Revisited: "The naïve joyous school days in the beginning. Then the expansion of the world, travel, seeing other places, learning a little bit more about how people live. And then the end is a little bit of growing up, starting to think more seriously about your life and your faith. If people could look at our three albums as a bildungsroman, I’d be O.K. with that."[10] According to Brice Ezell of PopMatters, Modern Vampires of the City is "very much an indie rock record" because of Koenig's voice and diction, which reveals "the youth that he and his bandmates so often strive to shrug off." Ezell asserts that, on songs such as "Unbelievers", the "reckless abandon" expressed by the lyrics reveals "the group's grasp on the genuine rebellion that indie rock ought to strive for."[13]
Packaging and artwork[edit source | editbeta]

The album cover is an "almost dystopian shot" of a fog-shrouded New York City, taken by New York Times photographer Neal Boenzi looking south from the Empire State Building in November 1966. While New York's smog problem was subsequently resolved, the world's air has grown more polluted, which led the band to believe the image perhaps rendered "some kind of future."[3] Initially, an image purporting to be the record's cover—featuring an Instagram-filtered shot of a woman in a dress and the title Lemon Sounds—sent the Internet abuzz in January 2013.[3]
Promotion[edit source | editbeta]

The band announced a new album would be due on May 6 via XL Recordings on their website in January 2013. The bottom of the image featured the initials for the album, sparking speculation for fans and critics.[14] Following a tweet from the band's official Twitter account that read "NYT Classifieds…" the album's title and release date were confirmed in the February 4 edition of The New York Times. The sole entry in the "Notices & Lost and Found" column of the daily newspaper read: "Modern Vampires of the City, May 7, 2013".[15] The band updated their official website with the track listing and several tour dates shortly thereafter.[15]
Critical reception[edit source | editbeta]

Professional ratings
Review scores
Source Rating
Allmusic 4/5 stars[11]
The A.V. Club A[16]
Robert Christgau A+[17]
The Guardian 4/5 stars[12]
The Independent 4/5 stars[18]
NME 7/10[19]
Pitchfork Media 9.3/10[20]
Rolling Stone 4.5/5 stars[21]
Slant Magazine 4.5/5 stars[22]
Spin 8/10[23]
Modern Vampires of the City received universal acclaim from music critics. At Metacritic, which assigns a normalized rating out of 100 to reviews from mainstream critics, the album received an average score of 84, based on 50 reviews.[24] In his review for The Independent, music critic Simon Price called it Vampire Weekend's "most outwardly straightforward" and "most cohesive and convincing effort yet."[18] Robert Christgau, writing for MSN Music, said that the songs have several "twists" in their "boy-to-man themes" and that, like the Beatles' 1967 album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, each lyric and musical element is "pleasurable in itself and aptly situated in the sturdy songs and tracks, so that the whole signifies without a hint of concept."[17] Nathan Brackett of Rolling Stone said that the album has a "precise craft and soul that speaks to the heart of city life."[21] Ryan Dombal of Pitchfork Media wrote that the "vocals and music interact with each other in an effortless flow" and that "there's more air in these songs, more spontaneity, more dynamics."[20]
Although he called it a "gorgeous album", John Calvert of NME felt that the band sacrificed "the sonic smarts that made them."[19] By contrast, Alexis Petridis of The Guardian believed that Vampire Weekend succeeded in "shak[ing] off the shtick that made them famous" with music devoid of musical "novelty" and lyrics that replace their previous "arch depictions of moneyed young Wasp lives" with more "heartfelt" themes of mortality.[12] Slant Magazine's Jesse Cataldo said that, although the songs may be dense and wordy, they are also "immediately potent on a purely visceral level, striking a perfect balance that makes for what's perhaps" the best album of the year.[22] Mike Powell of Spin felt that the ambiguity of Koenig's lyrics is more than made up for by "the clarity of the music" and found the songs "sad" but catchy.[23]
Commercial performance[edit source | editbeta]

Modern Vampires of the City debuted at number one on the Billboard 200 with 134,000 copies sold in its first week, becoming Vampire Weekend's second consecutive number-one album, as well as the nineteenth independently-distributed album to top the chart in the Nielsen SoundScan era.[25] The album entered the UK Albums Chart at number three with first-week sales of 27,805 copies, earning the band their third consecutive top twenty album in the UK.[26]

mercredi 31 juillet 2013

Rob crow Living Well

Living Well is likely the most cohesive album to bear Rob Crow's full name on the cover-- he of Thingy, Heavy Vegetable, collaborations with mainstream alt-metallers and underground instrumental heavyweights, Clorox Wipes commercials, novelty-metal projects named for goblin appendages, goofy solo records devoted to arcane instruments, and the perpetually almost-blowing-up-huge Pinback. No slight intended to his "day job": Pinback are where they are because they're consistent and throw very few curveballs. Fans know what to expect; critics know what to say.

Likewise, Living Well is remarkably consistent, carries plenty of commonalities with Crow's best-known project, and bears purchase if you own more than one Pinback record. Should you have never loved Pinback (if maybe you loved the quirk of his earlier projects), this record will probably leave you cold as well. Crow's worked well in many other contexts-- notably the Ladies-- because he's a remarkably talented but pop-minded and un-showy musician, and he's got that voice. On cluttered and quirky early records and side projects built on left-turns and showmanship, it's a beacon for a listener. On the pristine, nearly mathematical precision pop of Pinback, it can get a little vanilla. It's no surprise that, by himself and without a gimmick, he's made a pretty straightforward guitar pop record.

Straightforward doesn't necessarily mean dull, however. Nothing on Living Well will blow your mind, but there are several great songs and always a few details to hold your interest through the lesser moments. Crow plays every instrument here, with only occasional drums, and mostly loops and drum machines. "Bam Bam" (recorded too soon to be a tribute to late wrestler Scott "Bam Bam" Bigelow, alas), is a sparse guitar-and-voice arrangement that adds a galloping banjo in its final moments. "Over Your Heart" boasts a nearly imperceptible shift in key and rhythm, making it a serviceable pop song in passing, but more rewarding with closer attention. Even the tepid chug of "Burns" has a leaky-tire hiss and a few electronic bells and whistles, tastefully deployed to add atmosphere to what's essentially a demo throwaway. These small touches are the mark of a musician who gets bored easily, but doesn't forget his audience.

To be honest, the tracks with real drums might be less rewarding, like the jangly "Leveling" that's introduced by some infant gurgling, or the aimless strum of "Chucked". Maybe that's due to the front-loaded nature of the disc, as the smoothness of early tracks like "Taste" and "Up" are hard to deny, but the charm wears a little thin in later tracks that try too hard, like the forced gypsy-march tune "Liefeld" or the zombie-shuffle "Ring" (though there's some fun vocal manipulations near the end of that one).

Crow's not nearly as prolific as, say, Robert Pollard, but there are similarities: brevity, for one, as "I Hate You, Rob Crow" could be the catchiest 1:13 in the man's catalog (hilariously, the "single version" at the end of the record is significantly longer). And while Crow's output is a molehill to Pollard's mountain, they're both prolific, not afraid of collaboration, and always identifiable despite the new contexts they may try to shoehorn themselves into (like Goblin Cock). He may have some far less-cohesive solo records behind him, but thus far, Crow's more consistent than not, and he's maintained that ratio through all of his extracurricular projects. Living Well is a testament to that. The unpretentious photos of Crow in the cover and liners, chilling out in a fine black metal tee and posing with babies and pumpkins, is enough to let you know that this is a laid-back affair. Is Rob in a Mellow Mood occasionally predictable? Sure, but there's nothing promised here that isn't delivered on, no premise underachieved. It's exactly what you'd expect, and that shouldn't be a problem with anybody who's followed him through the years. As long as he keeps Zach Hill's number in his phone, it's not a problem with me, either.

samedi 20 juillet 2013

Julien Pras Shady Hollow Circus


De retour d'une escapade en territoire stoner avec les incandescents Mars Red Sky, l'orfèvre Julien Pras reprend, pour notre plus grande joie, le fil de sa discographie solitaire. Après avoir laissé libre cours à ses penchants folk sur un lumineux essai introductif ("Southern Kind of Slang", 2010), le Bordelais revient ici à ses amours pour une pop à l'architecture ambitieuse, assez proche en cela de ses travaux passés aux commandes de son groupe Calc. En faisant le pari gagnant de varier les arrangements et les atmosphères (les cordes tourmentées de "Missionary Run" ou le piano en apesanteur de "White Lies" répondant ainsi aux boiseries accueillantes de "Angel of Mercy" ou "Here on the Moon"), il offre à ses nouvelles chansons une épaisseur et une ampleur inédites, et signe par là même un album incroyablement abouti.
Le songwriter décoche d'entrée l'une de ces imparables flèches dont il s'est fait, depuis des lustres, l'un des plus éminents spécialistes : "Seven More Hours" est un morceau d'une simplicité désarmante, dont l'orgue entêtant confisque votre mémoire comme le plus tenace des souvenirs. On aurait certes préféré éviter de ressasser à nouveau la proximité tant évoquée avec un fameux chanteur de Portland aujourd'hui disparu (Elliott Smith pour ne pas le nommer), mais on ne pourra malgré tout s'empêcher d'imaginer que cette grande chanson d'ouverture est un peu son "Son of Sam" à lui. Cette évidence, on la retrouve souvent, au long des douze chapitres qui constituent ce "Shady Hollow Circus" (dont le titre renvoie au quartier habité aux Etats-Unis par le musicien, alors enfant, et sa famille). Pourtant, derrière ses traits académiques, l'écriture de Julien Pras dissimule en arrière-plan une luxuriance et une profondeur impressionnantes, à l'image d'un "Ghost Patrol" ou d'un "Funeral Mute" à la construction fascinante, ou bien encore d'un "Radio Silence" rempli de chœurs angéliques. Autant d'atouts majeurs qui permettent à notre homme de jouer dans la cour des (très) grands : il parvient ainsi à évoquer naturellement la majesté des Zombies ou des Fab Four mais aussi, plus près de nous, le génial et scandaleusement méconnu Kevin Tihista ("Daily Battles"). Tutoyant les maîtres anglo-saxons, Julien Pras plane encore une fois au-dessus de la mêlée pop hexagonale.

Franz Ferdinand Love Illumination

Franz Ferdinand will release their new album Right Thoughts, Right Words, Right Action on Domino on August 27 in the U.S. and August 26 in the UK. It's their first release in four years. Today they let go of two new tracks, "Right Action" and "Love Illumination". The former was produced by Joe Goddard and Alexis Taylor from Hot Chip and mixed by Dave Fridmann. Hear both below. The tracks are being released on a double-A side single today. Franz Ferdinand's current tour dates are also below, as well as a trailer for the album.


mavis staple one true vine


L’histoire récente de la musique est bourrée d’exemple de collaborations entre jeunes et vieux. Mais s’essayer à en citer quelques uns relève de l’exercice aussi vain qu’interminable. Par contre, on peut affirmer que les résultats, en plus d’être de qualité variable, ne témoignent pas toujours d’un juste équilibre dans la répartition des tâches ou des responsabilités – entre le jeunot talentueux mais trop respectueux et la vieille branche qui se croit sortie de la cuisse de Jupiter, ça coince souvent. Mais parmi les plus belles unions de ces dernières, on garde à l’esprit celle entreJack White et Loretta Lynn. A l’époque (en 2004), celui qui était encore au sommet de la hype avec lesWhite Stripes à 28 ans seulement essayait ses techniques de production sur le nouvel album d’une légende de la country alors âgée de 72 ans. Un résultat d’une cohérence folle et d’une rare beauté, malheureusement trop peu relayé de ce côté-ci de l’Atlantique.
Heureusement, le nouvel album de Mavis Staples sert d’occasion rêvée pour s’offrir une petite séance de rattrapage et commencer le papier autrement que par un copier/coller de la biographie récente de la dame. Car pour la deuxième fois en trois ans, la septuagénaire fait appel à l’un des songwriters les plus géniaux de sa génération, Jeff Tweedy. Ici aussi, c’est principalement en sa qualité de producteur que le boss de Wilcoofficie, mais se permettant également de jouer de tous les instruments sur le disque (sauf la batterie, laissée à son fils Spencer) et offrant même trois compositions à celle qui a longtemps été une figure de proue de la défense des droits civiques aux Etats-Unis. Et donc, trois ans après Your Are Not AloneOne True Vines’affirme comme le mariage parfait entre le gospel traditionnaliste d’une Mavis Staple qui a compris qu’à son âge il ne fallait certainement plus en faire des caisses pour en foutre plein la vue, et les valeurs folk d’un Jeff Tweedy tout aussi apaisé et serein que sur les derniers albums de Wilco.
Ainsi, à la voix posée mais tellement évocatrice de Mavis Staples vient se greffer la production mi-gospel mi-americana du songwriter chicagoan, pour un résultat à la fois émouvant et attachant. Lent certes, mais tellement élégant. Car si certains reprocheront à One True Vine une certaine apathie, c’est probablement parce qu’ils seront passés à côté de ses intentions véritables du projet: One True Vine est de ces disques qui prennent le temps de se poser pour mieux revenir sur les aléas d’une vie qui, dans le cas de Mavis Staples, n’aura pas manqué d’être exceptionnelle. Une vie où les grandes joies et les petits bonheurs ont été aussi nombreux et importants que les longs passages à vides ou les moments de tristesse indicible. One True Vineserait-il la plus belle biographie de Mavis Staples écrite à ce jour ? C’est bien possible…

samedi 29 juin 2013

Daft Punk Random Acces Memory

Random Access Memories est le quatrième album studio de Daft Punk, dont la date de sortie officielle est le 20 mai 2013n 1. Il est publié par Daft Life Limited, une filiale de Columbia Records. L'album comprend des collaborations avec plusieurs artistes tels que Nile Rodgers, Paul Williams, Giorgio Moroder, Pharrell Williams, Todd Edwards, DJ Falcon, Chilly Gonzales, Panda Bear et Julian Casablancas et se caractérise, en tant qu'hommage au son des années 1970, par le parti pris d'utiliser des vrais instruments (guitare, basse, batterie, piano, cuivres etc..) en limitant l'usage des machines électroniques. A sa publication, l'album rencontre un important succès international, dépassant déjà le million d'exemplaires lors de sa première semaine de vente.

Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ont financé eux-même l'entière production de l'album, pour éviter de devoir répondre aux exigences d'une maison de disques2. C'est le premier véritable album studio du duo, les précédents opus ayant été réalisés « à la maison »3.
Le duo commence à travailler sur l'album en 2008, après dix-huit mois de tournée. Peu après cette entrée en studio, le groupe fait une pause pour travailler sur la bande-originale du film Tron : L'Héritage. Après la réalisation de ce disque, Daft Punk se concentre à nouveau sur l'album. Le groupe enregistre des morceaux avec d'autres musiciens, sans avoir conceptualisé l’œuvre, dans une sorte de « chaos »2. Un déclic se produit lorsque le nom de l'album s'impose au groupe. Random Access Memories renvoie à la mémoire vive, c'est-à-dire la mémoire informatique, appelée en anglais RAM, Random Access Memory. Les deux musiciens considèrent qu'il y a un parallèle entre le cerveau humain et les disques durs. La composition de l'album se rapproche aussi à la fragmentation informatique : « Tout au long de l'enregistrement, nous avions l'impression d'être désorganisés et de suivre un processus presque psychanalytique où rien n'est rangé, ni linéaire »2. Cinéphile, le groupe compare lui-même la création de cet album à un tournage de Terrence Malick, « qui travaille de longues années sur un film très utopique, sans vraiment savoir ce qu'il en sera à l'arrivée », ou au film Le Mystère Picasso, « qui montre le peintre travailler sur cinq toiles en même temps »2.
Pour cet album, le duo a fait appel à de nombreux musiciens avec dans l'esprit de créer une œuvre aux accents seventies. Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo font donc appel notamment à Nile Rodgers et Giorgio Moroder. Il s'agit de rendre hommage à ces musiciens et, au-delà de cela, de collaborer avec eux. Il y a une volonté de travailler en équipe et non plus seulement en binôme : « Après avoir enregistré nos trois premiers albums, nous n'avions pas de volonté de retourner en studio et recommencer un travail à deux comme auparavant. Cela aurait été une expérience bien moins enrichissante que de s'ouvrir aux autres »2. De plus, le groupe a délaissé les boîtes à rythmes pour privilégier de vrais batteurs et il en va notamment de même pour la basse et la guitare.
Sortie et promotion[modifier]

Le groupe commence sa communication le 26 février 2013 via le réseau social Facebook en modifiant la photo de profil et la page de couverture de leur page officielle, pour annoncer la signature chez Columbia. Le 3 mars, une courte publicité de 15 secondes diffusée au cours de l’émission Américaine Saturday Night Live montre le logo ainsi que les deux moitiés des casques du groupe se joignant, renfermant le logo Daft Punk. L'album comportera 13 titres pour une durée totale de 74 minutes, et sort sur Daft Life Limited, une filiale de Columbia Records4. Le 23 mars 2013, le groupe propose une page de précommande, confirmant le nom et la date de sortie de l'album, prévu pour le 21 mai 20135,n 1. Le lendemain, le site web de l'album est ouvert4. Nile Rodgers, Giorgio Moroder et Panda Bear4,6 sont annoncés sur l'album.
Le 13 avril, lors du Coachella Festival une vidéo dévoile 90 secondes supplémentaires du premier titre Get Lucky. On y voit notamment Pharrell Williams et Nile Rodgers7. Les quatre artistes y sont habillés par la marque française Yves Saint Laurent et posent devant l'objectif d'Hedi Slimane7. Selon le magazine Pitchfork l'album sera dévoilé 4 jours avant sa sortie mondiale lors du festival agricole de Wee Waa en Australie8. Le détail des treize pistes composant l'album est dévoilé le 16 avril via le compte Vine officiel de Columbia Records9,10.
Le 13 mai 2013, après quelques fuites sur internet, Sony décide de diffuser l'album en streaming via iTunes Store11. C'est également ce jour, lors d’une interview accordée à BBC Radio 1, que Thomas Bangalter a affirmé que les Daft Punk travaillent actuellement à remixer leur propre album: "Nous travaillons sur nos propres remixes. Alors oui, il y aura probablement des mixs de Daft Punk par les Daft Punk. Habituellement, nous ne nous remixons jamais nous-même, mais c’est quelque chose qu’on a eu envie d’essayer avec cet album." Dans un autre interview accordée au magazine Mixmag cette fois, le duo français a indiqué que le premier morceau à être modifié serait « Get Lucky » et que le remix devrait sortir « fin juin ».12. Lors du Grand Prix de Formule 1 de Monaco, du 23 au 26 mai 2013, les voitures de l'écurie Lotus sont décorées aux couleurs de Daft Punk, sponsor exceptionnel pour cet évènement, et les deux musiciens casqués font une apparition dans le paddock le jour de la course13.
Réception[modifier]

Dans Rock & Folk, Philippe Manœuvre parle de « 73 minutes de folie créatrice » et compare Random Access Memories à A Wizard, A True Star, album de Todd Rundgren3, dont le groupe a d'ailleurs utilisé un morceau dans le film Daft Punk's Electroma. Le journaliste évoque également un son « exceptionnel » et « très sophistiqué » et ajoute que le disque est une prise de risque énorme, « pour eux comme pour leur maison de disques »3. Enfin, il qualifie l'album de « vertigineux, brillant » et « exceptionnel »3.
Le magazine français Les Inrockuptibles, par la plume de Pierre Siankowski, parle de ce nouvel album comme étant l’un « des chefs-d’œuvre de cette année 2013 »14.
Quant à Télérama, il accorde à l'album ses quatre clefs, écrivant des Daft Punk qu'« on les retrouve apaisés, presque farceurs, célébrant joyeusement les bacchanales des musiques populaires »15.
Pour Libération, en revanche, Random Access Memories « est un disque embarrassant de pop funk sans engagement » et « qui se contente trop souvent de faire "à la façon de" »16. Le quotidien considère l'album comme « passéiste » et s'interroge : « depuis quand le passé est-il plus intéressant que le présent ? »16. Selon le journal, seul le morceau Touch, « le Bohemian Rhapsody des Daft Punk », mérite une véritable attention puisqu'il « tire vers le haut » l'album16.
Ventes[modifier]

Dès la première semaine, l'album se classe premier quasiment partout dans le monde17’18. Random Access Memories semble être le plus grand succès de cette année18. Véritable buzz mondial, l'album devient le plus vendu dans le monde lors de sa première semaine de vente18.
En France, l'album se vend lors de la première semaine à plus de 195 000 exemplaires18 et réalise la plus grosse vente digitale en une semaine (67 335 exemplaires)18. Il est dans le même temps certifié double disque de platine en seulement sept jours19.
Au Royaume-Uni, l'album réalise le meilleur démarrage de l'année dans ce pays avec 217 892 exemplaires écoulés en une semaine20.
Daft Punk se hisse également en tête des charts américains en vendant plus de 330 000 albums lors des sept premiers jours17.

!!! thri!!!er

!!! est un groupe américain formé pendant l'été 1995 de la fusion d'une partie des groupes Black Liquorice et Popesmashers. Après une tournée commune réussie, ces deux formations ont décidé de mélanger le disco-funk avec des sonorités plus agressives et d'intégrer le chanteur Nic Offer du groupe de hardcore Yah Mos.
Basé en parallèle à Sacramento en Californie et à New York, c'est en 2000 que son premier album homonyme, sort, sous le label Gold Standard Laboratories. Il est suivi en 2003 par le très acclamé single Me and Giuliani Down By the School Yard, un long titre combinant un tempo house avec une ligne de basse funky, des guitares psychédéliques, et des paroles simples et idiotes qui citent les titres de chansons de Footloose. Les membres sont connus pour leurs interprétations scéniques vives, et sont généralement associés au mouvement dance-punk. Leur deuxième album, Louden Up Now sort en juin 2004, chez Touch and Go Records aux États-Unis et Warp Records en Europe.
!!! se compose de Mario Andreoni (guitare), Jerry Fuchs (batterie), Dan Gorman (aérophone/percussion/clavier), Nic Offer (voix), Tyler Pope (guitare/appareillage électronique), John Pugh (percussion /voix), Justin Vandervolgen (basse/effet) et Allan Wilson (aérophone/percussion/clavier). La bande partage également une partie des membres du groupe Out Hud (incluant Tyler Pope et appartenant aussi à LCD Soundsystem) qui jouent de la musique instrumentale plus influencée par le dub et la musique expérimentale.
En juillet 2007, John Pugh quitte la formation pour se consacrer à son nouveau groupe, Free Blood. Il est remplacé durant les tournées par Shannon Funchess.

Leur batteur Jerry Fuchs meurt le 8 novembre 2009 d'un accident d'ascenseur à New York1
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Queens of the Stone Age ...Like Clockwork





Informations générales
Pays d'origine États-Unis
Genre musical rock alternatif, stoner rock, rock industriel, heavy metal, metal alternatif
Années actives Depuis 1997
Labels MCA
Interscope
Site officiel qotsa.com
Composition du groupe
Membres Josh Homme, Troy Van Leeuwen, Michael Shuman, Dean Fertita, Jon Theodore
Anciens membres Mark Lanegan, Nick Oliveri, Van Conner, Alfredo Hernández, Victor Indrizzo, Dave Grohl, Joey Castillo,
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Queens of the Stone Age est un groupe rock des États-Unis fondé en 1996 à Palm Desert, en Californie, suivant la dissolution du groupe Kyuss. Parfois classé comme stoner rock ou hard rock, Queens of the Stone Age (abrégé QotSA) a connu de nombreux changements de personnel au fil des années. Josh Homme (chant et guitare) est le seul membre fondateur à apparaître sur tous les albums du groupe.
Sommaire  [masquer]


Les débuts (1996-1999)[modifier]
Après la séparation du groupe Kyuss, Josh Homme décide de créer son propre groupe. Il s'entoure alors de Matt Cameron (ex-Soundgarden et Pearl Jam) à la batterie, Van Conner (ex-Screaming Trees) à la basse et John McBain de Monster Magnet à la guitare.
Le groupe s'appelle alors Gamma Ray et réalise un premier EP sobrement intitulé Gamma Ray en janvier 1996. Homme doit alors changer le nom du groupe, puisqu'un groupe de power metal allemand utilisant déjà ce nom les menace de les poursuivre en justice s'ils ne changent pas de nom. Josh Homme choisit alors le nom Queens of the Stone Age. Il aurait choisi ce nom suite à une blague lancée par Chris Goss lors d'un enregistrement studio avec Kyuss. Homme ajoute :
« Kings of the Stone Age aurait été trop macho, ils portent une armure, ont des haches et se battent. Les Reines de l'âge de pierre traînaient avec les copines des Rois de l'âge de Pierre quand ils sont partis se battre. C'est aussi un nom que Chris Goss nous a donné. Le rock devrait être suffisamment lourd pour les garçons et assez doux pour les filles.  »
— Josh Homme
En décembre de la même année, le groupe sort un split-album, Kyuss/Queens of the Stone Age, premier album sous le nom Queens of the Stone Age. Il contient trois titres enregistrés avant la séparation de Kyuss et trois nouvelles chansons enregistrées par QOTSA. Suite à la sortie de l'album, Homme se sépare de McBain et Cameron et engage Alfredo Hernández à la batterie. En 1998 sort le premier album studio du groupe, Queens of the Stone Age. Bien reçu par la critique, l'album est certifié disque d'argent au Royaume-Uni avec près de 60 000 copies vendues. Allmusic salue le nouveau genre de musique créé par Josh Homme et une créativité débordante, qui évite la comparaison avec son ancien groupe Kyuss1.
Bien que toutes les chansons soient écrites par Josh Homme et Alfredo Hernández, l'album contient plusieurs collaborations avec notamment Chris Goss qui ajoute une ligne de basse et fait les chœurs sur deux chansons. Enfin Dave Catching et Nick Oliveri, un ancien membre de Kyuss, apparaissent aussi sur l'album. Peu de temps après la sortie de Queens of the Stone Age, Nick Oliveri et Dave Catching rejoignent le groupe à la basse et la guitare pour la tournée suivante.
Rated R (1999-2001)[modifier]
En 2000 sort le second album du groupe intitulé Rated R. Écrit entièrement par Josh Homme et Nick Oliveri, l'album comporte une pléiade de collaborations. Encore une fois Chris Goss fait une apparition à la basse, au chœurs et au piano, Mark Lanegan du groupe Screaming Trees fait des chœurs, mais on retrouve aussi Barett Martin du même groupe à la batterie, Mike Johnson du groupe Dinosaur Jr, et enfin plusieurs membres du cercle proche de Josh Homme aux chœurs sur différentes chansons.
Contenant de nombreuses références à la drogue et à l'alcool tel que dans la chanson Feel Good Hit of the Summer le symbol Rated-R (ou classé X en français) du Motion Picture Association of America apparaît sur le côté de la pochette de l'album. Rated R marque la première collaboration de Mark Lanegan sur un album de Queens of the Stone Age, il participera ensuite à chaque album du groupe.
Pour de nombreux critiques, Rated R marque un net penchant vers le stoner rock, avec un son plus lent et plus travaillé2, et les riffs de Homme sont parfois comparés à ceux de Black Sabbath.
Rated R devient disque d'argent au Royaume-Uni et suite à ce succès le groupe joue à l'Ozzfest pour la première fois et part en tournée avec des groupes comme Smashing Pumpkins ou Foo Fighters. Enfin pour cette tournée le groupe accueille Mark Lanegan comme membre permanent au chant.
Songs for the Deaf (2001-2004)[modifier]


Nick Oliveri au 2003 V Festival
Après la tournée suivant la sortie de Rated R, Homme et Oliveri entrent en studio pour enregistrer son successeur. Pour cet album Homme convainc son ami Dave Grohl (Foo Fighters, ex-Nirvana) de rejoindre le groupe et participer aux sessions de batterie pour Songs for the Deaf. Tout comme l'album précédent, cet opus est réalisé avec la collaboration de nombreux invités, parmi lesquels le multi-instrumentaliste Alain Johannes, la claviériste Natasha Schneider, Chris Goss, Paz Lenchantin (A Perfect Circle), ou encore Jeordie White (Marilyn Manson).
À sa sortie le 27 août 2002, Songs for the Deaf est largement reconnu par la critique comme le meilleur album des QOTSA à ce jour3, permettant au groupe de gagner son premier disque d'or aux États-Unis. Songs for the Deaf est un album-concept, emmenant la personne qui écoute du Désert de Mojave à Los Angeles, en écoutant des bribes de stations de radio. Le magazine Entertainment Weekly écrit : « c'est le meilleur album de hard-rock de l'année »4, Splendid ajoute : « Songs for the Deaf est un nouveau genre, aussi dur que le titane, semblable à une démolition. Ce n'est pas le heavy metal de votre père. C'est mieux. ».
Ainsi le nouvel album des QOTSA propulse le groupe vers le succès et se vend à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde, MTV diffuse plusieurs fois par jours les singles No One Knows et Go With the Flow. Pour beaucoup d'observateurs, Songs for the Deaf est devenu un classique du rock en général, et le duo Homme/Oliveri est l'un des plus imaginatifs et productifs depuis longtemps5. Le succès de cet album est également attribué à la performance de Dave Grohl et à l'alchimie particulière qui liait les membres du groupe à cette époque.
La tournée de promotion de l'album voit l'arrivée de Troy Van Leeuwen (A Perfect Circle) à la guitare. Après plusieurs concerts avec le groupe, Dave Grohl choisit de laisser sa place à Joey Castillo pour rejoindre les Foo Fighters.
Fin 2004, Josh Homme déclare à la BBC Radio 1 qu'Oliveri est viré du groupe, Josh Homme étant alors convaincu qu'Oliveri battait sa femme. Il déclare ceci : « Il y a quelques années, j'ai parlé à Nick d'une rumeur que j'avais entendue. Je lui ai dit que si jamais c'était vrai, je ne le connaîtrais plus »6.
Lullabies to Paralyze (2004-2006)[modifier]


Le groupe en entier en concert au Wireless Festival, 2007
En 2005, Homme, avec Alain Johannes et les membres restants du groupe Van Leeuwen et Castillo, enregistre le quatrième album du groupe intitulé Lullabies to Paralyze, le titre étant tiré de la dernière phrase de la dernière chanson de l'album Songs for the Deaf.
Le nouvel album du groupe comporte moins de collaborations mais accueille Billy Gibbons du groupe ZZ Top, Brody Dalle (membre du groupe The Distillers et épouse de Josh Homme) et Shirley Manson (chanteuse du groupe Garbage). Même si Mark Lanegan affirme ne plus vouloir jouer avec le groupe, il contribue tout de même sur l'album et reste avec Josh Homme. Lullabies to Paralyze sort officiellement le 22 mars 2005 aux États-Unis et démarre en trombe avec une cinquième place au Billboard chart américain, le meilleur classement jusqu'alors pour le groupe7.
Après le succès de Songs for the Deaf, l'attente était très grande pour cet album, et la critique fut dans l'ensemble positive, considérant l'album comme le plus sombre de la discographie du groupe. Tout en conservant ces riffs accrocheurs et ce son psychédélique si caractéristique de QOTSA, il en reste néanmoins selon la critique étrange, frais et excitant8. Cependant Josh Homme considère que Lullabies to Paralyze est le point le plus bas du groupe à ce jour9.
Era Vulgaris (2006-2008)[modifier]
Le groupe rentre en studio en février 2007, et finit l'enregistrement en avril. Le nom de l'album, Era Vulgaris, est alors dévoilé. Alors que l'album Songs for the Deaf fut inspiré à Josh Homme durant un voyage en train dans le désert de la Californie du Sud (où la couverture réseau laissait tant à désirer que même la radio captait mal, d'où le titre ..), pour Era Vulgaris ce fut d'une balade en voiture à travers Hollywood. Le titre de l'album signifie en latin Ère commune10.
Alors que plusieurs collaborations étaient annoncées, avec entre autres Julian Casablancas des Strokes, Billy Gibbons de ZZ Top, Mark Lanegan et Trent Reznor de Nine Inch Nails, seules celles de Casablancas, Reznor et Lanegan furent retenues pour l'album, le chanteur des Strokes participant à la guitare et aux chœurs sur la chanson Sick, Sick, Sick et Lanegan chantant sur la chanson River in the Road. Pour l'enregistrement et le mixage de l'album, Homme s'entoure de Alain Johannes, alors que la production est assurée par Homme lui-même et Chris Goss. Enfin Troy Van Leeuwen et Joey Castillo participent eux aussi à l'écriture de l'album avec Homme.
À la sortie de l'album la critique décrit Era Vulgaris comme « Un nouveau genre rétro »11, « une fusion de punk rock, de blues et une touche de musique sudiste »12. Malgré tout plusieurs critiques surviennent, et notamment, selon The Guardian « il manque la touche de l'ancien bassiste Oliveri »13, et malgré le son très particulier le l'abum, la critique regrette parfois également le manque d'originalité du groupe et le manque de « chanson accrocheuse dont on se rappelle facilement » d'après Entertainment Weekly14.
Era Vulgaris se vend à 223 000 copies aux États-Unis et 600 000 mondialement, cependant l'album tout comme son prédécesseur n'a jamais réussi à atteindre le record de vente de l'album Songs for the Deaf vendu à 986 000 copies sur le seul territoire américain.
Pour la tournée de l'album le bassiste Michael Shuman et Dean Fertita remplacent Alain Johannes et Natasha Shneider dans le groupe.
Suite à la tournée suivant la sortie de l'album Era Vulgaris, chaque membre du groupe a rejoint ses groupes ou projets respectifs. Ainsi Joey Castillo joue avec les Eagles of Death Metal, groupe créé par Josh Homme et Jesse Hughes, Michael Shuman est bassiste avec le groupe Mini Mansions, Dean Fertita est guitariste des The Dead Weather, et enfin Van Leeuwen a créé le groupe Sweethead.
De son côté Josh Homme a enregistré un album de son side-project, intitulé Them Crooked Vultures, avec Dave Grohl des Foo Fighters et John Paul Jones, ancien bassiste de Led Zeppelin. Josh Homme a également produit 7 titres du troisième album des Arctic Monkeys appelé Humbug, sorti dans les bacs le 24 septembre 2009.
...Like Clockwork (2009-présent)[modifier]
L'enregistrement du successeur de Era Vulgaris a été mentionné depuis 200815, mais il ne commencera qu'en août 201216.
En mars 2011, Homme déclare : “Doing the rehearsals for the first record is really defining the new one. It's been turning the new record into something else. What we were doing was kind of bluesy, and now it's turned into this trancey, broken thing. The robots are back !” (« Faire des répétitions pour le premier enregistrement est une réelle définition de la nouveauté. Il s'agit de transformer le nouvel enregistrement en quelque chose d'autre. Ce que nous faisions s'apparentait à un genre de blues, et maintenant ça s'est transformé en une sorte de trance, un brisement des choses. Les robots sont de retour ! »)17.
Selon les dires de Homme, l'album devrait être terminé pour la fin 2012. Il a annoncé à la BBC Radio 1 : “We're going to take our one last break that we would get for a month, come back and do Glastonbury, then immediately jump in the studio. Our record will be done by the end of the year. We have enough songs.” (« Nous allons prendre notre dernière pause pour le mois à venir, revenir et jouer à Glastonbury, puis filer immédiatement en studio. Notre enregistrement sera terminé d'ici la fin de l'année. Nous avons assez de chansons. »)18.
Le 20 août 2012, le groupe annonça via un statut Facebook qu'ils enregistraient leur nouvel album19.
En septembre 2012, il a été révélé que Josh Homme et le producteur Dave Sardy ont coécrit et enregistré une chanson intitulée Nobody to Love qui est présente durant le générique de fin du film End of Watch20,21.
Le 6 novembre 2012, le groupe révèle toujours via Facebook la présence de Dave Grohl officiant à la batterie pour ce nouvel opus, Joey Castillo quittant le groupe. Josh Homme le confirme lors d'une interview donnée pour la chaîne de radio BBC Radio 1 22.
Le 26 mars 2013, le groupe annonce officiellement la sortie de son sixième album studio pour le mois de juin 2013. Celui-ci s'intitulera ...Like Clockwork, et sortira sur le label indépendant Matador Records. Outre Dave Grohl, cet album comptera la participation de Elton John, Mark Lanegan, Nick Oliveri, Trent Reznor ou encore Alex Turner. Une tournée mondiale est prévue dans les prochains mois pour promouvoir ce nouvel opus23.
Le 30 mars 2013, la formation a joué un nouveau titre intitulé My God Is The Sun lors de sa prestation au festival Lollapalooza Brasil qui marquait le début de sa tournée mondiale. Lors de ce concert, Josh Homme a officiellement introduit le nouveau batteur Jon Theodore qui remplace Joey Castillo24.
Le 8 avril 2013, le titre My God Is The Sun est officiellement publié sur leur site, ce qui en fait le premier single de l'album. Celui-ci est prévu pour le 3 juin 2013.
Style musical[modifier]

Tout au long de son évolution, le groupe a été assimilé au hard rock, au rock alternatif, au art rock, au heavy metal, ainsi qu'au stoner rock. Josh Homme a déjà dit trouver le terme stoner rock inadéquat pour définir le groupe, et décrit plutôt le son de QotSA comme étant du robot rock, faisant allusion aux riffs lourds, répétitifs et saccadés qui caractérisent la structure des chansons de la formation.
Homme décrit le premier album du groupe, Queens of the Stone Age, comme de la musique de conduite : angulaire et drue. Le magazine Rolling Stone note aussi : « une connexion entre le rock américain du début des années 70 intitulé Meat & Potatoes macho rock comme les groupes Blue Cheer et Grand Funk Railroad et la musique drone du rock allemand de la même époque ».
L'album suivant Rated R, voit le groupe employer une plus large variété d'instruments, de même que la présence de plusieurs invités. Le chant est partagé entre Homme, Oliveri et Lanegan. Ainsi Josh Homme commente : « Notre premier album annonçait notre son. Celui-ci introduits des éléments qui nous différencient et amènent une certaine étrangeté ».
Le troisième opus, Songs for the Deaf, continue de pousser l'expérimentation et se s'inscrit comme un album concept, qui emporte l'auditeur dans un long périple en voiture à travers le désert de l'ouest des États-Unis. Les morceaux de Songs for the Deaf se présentent comme autant de pièces jouées à la radio en cours de route, entrecoupées du grésillement typique de la syntonisation des chaînes radio. On y entend des annonceurs, des évangélistes, des auditeurs, de même qu'une panoplie d'autres personnages étranges. Le chant est encore ici divisé entre les mêmes trois membres (Homme, Oliveri et Lanegan). On notera que cette incarnation de la formation comprend Dave Grohl à la batterie.
Le quatrième album, Lullabies to Paralyze, est, en comparaison avec ses précurseurs, beaucoup plus sombre. Il s'agit du premier album de Queens of the Stone Age sur lequel Nick Oliveri n'apparaît pas. Les paroles de Lullabies sont considérablement plus noires, souvent inspirées des contes des frères Grimm, de contes folkloriques et de contes de fées. Le groupe n'utilise d'ailleurs pour cet album pratiquement que des guitares semi-acoustiques. En résultent des morceaux souvent teintés d'une atmosphère mi-enjouée, mi-menaçante, mus par une langueur à la fois sombre et sensuelle. Billy Gibbons de ZZ Top figure parmi les collaborateurs de cet album.
Dans l'ensemble, Era Vulgaris, cinquième effort de la formation, voit le groupe délaisser les contes de fée pour se tourner vers des tonalités plus dansantes et électroniques (quoique toujours bien ancrées dans le robot rock caractéristique du son du groupe). Cette sortie marque le retour de Homme comme seul chanteur principal. On note parmi les collaborateurs ayant participé à la réalisation de Era Vulgaris la présence de Trent Reznor et de Julian Casablancas.
Historique des formations[modifier]


Membres récurrents[modifier]
Musician Queens of the Stone Age (1998) Rated R (2000) Songs for the Deaf (2002) Lullabies to Paralyze (2005) Era Vulgaris (2007) ...Like Clockwork (2013)
Alain Johannes
Brody Dalle
Chris Goss
Dave Catching
Dave Grohl
Gene Trautmann
Jesse Hughes
Joey Castillo
Mark Lanegan
Mike Johnson
Nick Oliveri
Trent Reznor
Troy Van Leeuwen
Discographie[modifier]


S

samedi 22 juin 2013

Depeche Mode Ultra

Enregistré pendant une période trouble, durant laquelle Dave Gahan a faillit perdre la vie, Ultra est l'album le plus sombre de Depeche Mode, l'un des plus denses également. Le premier titre et premier single, paru deux mois avant l'album, Barrel of a Gun, est symbolique de ces nouvelles préoccupations. Sur une rythmique très fouillée, des guitares saturées couvrent la voix trafiquée de Dave Gahan, avec une violence inhabituelle dans un disque de Depeche Mode. Le texte torturé, à l'ironie un peu désespérée, sonne d'ailleurs comme un commentaire désabusé des temps difficiles que le groupe est en train de vivre. The Love Thieves poursuit cette descente aux enfers, sur un tempo plus lent, mais avec la même densité musicale, qui évoque par moments The Cure, surtout dans l'émouvant solo de guitare final, doublé par les choeurs haletants de Martin Gore. Ce dernier - qui, comme à l'habitude, signe tous les morceaux de l'album -, chante la ballade suivante, le grandiose Home, à la mélodie à tiroir typique de son écriture. Un somptueux arrangement de cordes l'accompagne. Contraste avec le prochain titre, une pop song dynamique dans la lignée des grands tubes du groupe, It's no Good, où Martin Gore et Dave Gahan semblent se moquer d'eux mêmes (comme dans le clip désopilant, voir ci-dessous), avec une efficacité redoutable : un archétype de Depeche Mode. Après un morceaux " de liaison " (Uselink), voici Useless, autre single particulièrement puissant. Traité comme un morceau de rock, avec une vraie section rythmique et un riff de guitare électrique comme principal moteur, c'est un classique immédiat, qui réussit cette fusion organique des genres que Songs of Faith and Devotion cherchait en un peu vain.
 
Autre classique, le mélancolique Sister of Night joue sur les contrastes musicaux et l'opposition d'atmosphère entre le couplet et le refrain, comme au temps d'A Broken Frame, avec un résultat bien plus réussit cependant. En outre, la fusion des voix de Dave Gahan et Martin Gore y est parfaite ; et susceptible, une fois de plus, de faire naître l'émotion. Après de tels sommets et un étrange instrumental, l'oppressant Jazz Thieves, digne de David Lynch ou de Coil, l'album ne pouvait que retomber quelque peu, avec les plus quelconques Freestate et The Bottom Line, qui annoncent cependant les demi-teintes d'Exciter, l'album suivant. Selon une tradition bien établie, un titre quasi symphonique, Insight, vient refermer cet album noir, à la cohérence et à la densité rappelant celle du plus lumineux Violator.
Singles extraits :Barrel of a Gun / It's No Good / Home / Useless
Ultra doit une partie de sa réussite au producteur Tim Simenon, avec qui Dave Gahan, Andy Fletcher et Martin Gore ont trouvé un partenaire de taille. Contrairement aux précédents producteurs de Depeche Mode qui étaient la plupart des ingénieurs du son, Tim Simenon est avant tout musicien (leader du groupe Bomb The Bass). Il a su former avec Martin Gore un nouveau tandem de production qui s'installe à la place laissée vacante par Alan Wilder après Songs of Faith and Devotion. De nombreux invités viennent compléter le travail du groupe, notamment le mythique batteur du groupe allemand Can, Jaki Liebezeit, Keith le Blanc de Tackhead ou encore le guitariste BJ Cole. L'électronique et les samples sont particulièrement mis en avant, de même que les guitares, qui fusionnent avec une diversité et une créativité qui prouvent que le groupe, près de vingt ans après ses débuts, a décidément beaucoup de ressources.
Depeche Mode et Tim Simenon collaboreront à nouveau en enregistrant les trois titres du single Only When I Loose Myself, paru un an après Ultra, en 1998.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/pop/depeche-mode-ultra-1997_769894.html#8CiH7zALKDOkfsQc.99

samedi 15 juin 2013

Thee Oh sees Floatting Coffin




THEE OH SEES
Floating Coffin
Dans un monde idéal, l’humanité se contenterait du strict nécessaire. Les rockeurs se passeraient de donner des interviews fadasses et la critique musicale se résumerait à une note suivie de trois adjectifs, un peu comme les modes d’emploi pour les cafetières, le tout affiché sur de grands panneaux en libre consultation, un peu comme les résultats du Bac, avec un redoublement prescrit pour toutes les nouvelles stars n’ayant pas obtenu la moyenne. Dans ce monde là, John Dwyer et ses Thee Oh Sees règneraient sans partage et personne n’y retrouverait rien à redire, pour la simple et bonne raison qu’on aurait claqué le beignet de l’amicale des commentateurs anonymes depuis fort longtemps. Entre le nazisme et le groupe de San Francisco, deux conceptions différentes de la dictature séparées par soixante ans de grand vide démocratique.

Le nouvel album de Thee Oh Sees, « Floating Coffin », pousse cette tentation du parti unique à son extrême. Pas que cet énième disque – on a arrêté de compter depuis longtemps tant la discographie est chargée – soit un bouleversement profond du rock’n’roll, ni que le groupe s’embarque ici dans un chambardement profond de ses habitudes. Le disque, puisqu’il faut bien en parler, est d’une simplicité désarmante ; on a pour ainsi dire envie d’écrire que comme à chaque fois depuis plus d’une décennie, Thee Oh Sees laisse l’ensemble de la concurrence sur place avec une recette pourtant connue depuis des lustres. Leur force, la folie, parvient tout de même à faire des miracles de 4 minutes avec l’attirail en vigueur depuis l’apparition des Sonics, une batterie, des guitares, un chanteur, quoi d’autre ? Le talent, peut-être. Allez dire ça aux autres…



« Floating Coffin », titre dont on comprendra peut-être le sens profond dans trois décennies, ne déroge pas aux règles fixées par le groupe ; un savoir-faire de production, un chanteur habité jappant comme un clébard à la pleine lune, du groove californien tel que les Red Hot Chili Peppers n’en font plus depuis que leurs articulations craquent plus que leurs groupies, bref de l’éructation sonique qui s’infiltrent par tous les pores avec des chansons démoniaques qui parfois regardent vers le très b
as (Night Crawler, idéal pour un enterrement à Las Vegas) et à d’autres vers les sommets (la chanson d’ouverture I come from the mountain, plus messianique tu meurs). Inutile, pourtant, de connaître par cœur la discographie de chaque groupe présent sur la compile Nuggets de Lenny Kaye et bref, d’être un nazi du Garage rock, pour apprécier « Floating Coffin » à sa juste mesure. Plus pop que ne pourrait le laisser penser leurs dégaines de garçons mal dégrossis, plus malins que les clichés puristes, plus modernes que nombre de leurs fans aussi, les Thee Oh Sees puisent aujourd’hui dans un bocal bien plus grand que le seul Garage bruitiste construit à coups de pédales et de méthode fuzz pour les nuls. Ce qui était déjà apparent sur « Putrifiers II » l’est ici encore davantage ; le groupe donne l’impression d’avoir croisé les harmonies vocales des Beach Boys avec le code barre encore collé dessus. Déconcertant jusqu’à l’extrême, comme ce long riff monosyllabique à la Lou Reed sur Toe Cutter/Thumb Buster, ou encore cette envolée de fin de parcours avec Minotaur, morceau épique qui invoque l’esprit de Thurston Moore plaqué sur des violons chantant l’hallali. S’agit-il encore de rock ? Avons-nous rêvé ? Et si finalement la vie n’était qu’une pénible épreuve qu’on supporterait tant bien que mal avec des disques de cet acabit ? En conclusion de « Floating Coffin », et alors que le groupe vient à peine de reposer ses instruments en sueur, on entendra encore pendant près de 30 secondes le bruit de l’électricité résonner sur ce disque cinglant. Thee Oh Sees, ou le génie deux doigts dans la prise. Le courant passe, les chiens aboient.

Thee Oh Sees // Floating Coffin // Castle Face
http://www.theeohsees.com/

En concert le 26 mai à Villette Sonique, le 20 juillet au 104


samedi 8 juin 2013

Boards of Canada Tomorrow's Harvest

 Tomorrow's Harvest est la première production de Boards of Canada depuis l'EP Trans Canada Highway en 2006. L'annonce du nouvel album est marquée par une campagne promotionnelle cryptique tenant du jeu de piste2,3,4.
Le 20 avril 2013, lors du Record Store Day (une journée annuelle de promotion organisée par des disquaires indépendants), un disque vinyle 12" est mis en vente dans quelques magasins de disques anglo-saxons, sans publicité. Sa jaquette est complètement blanche, à l'exception du nom du groupe et du titre « ------ / ------ / ------ / XXXXXX / ------ / ------ » ; le disque ne contient qu'une piste de moins d'une vingtaine de secondes, où une voix égrène les chiffres 9, 3, 6, 5, 5 et 7, laissant penser qu'ils correspondent aux « X » de la jaquette et que cinq autres suites de six chiffres sont à trouver5,6. La chaîne YouTube de Hell Interface (pseudonyme de Boards of Canada) diffuse ensuite une courte vidéo où la voix énonce les chiffres 7, 1, 7, 2, 2 et 87,6. Le 23 avril 2013, la chaine BBC Radio 1 joue les chiffres 5, 1, 9, 2, 2 et 57. Sur le forum non-officiel de Boards of Canada, Twoism.org, la bannière du forum est altérée ; le fichier de l'image GIF, si il est lu dans un éditeur de texte, pointe vers deux liens SoundCloud dont les pistes, mises bout à bout, conduisent au nombre 628315 ; le même fichier possède dans son code une autre image GIF cachée indiquant la position du nombre7. La cinquième partie du code, 699742, est donnée dans une publicité sur le site Adult Swim8,9.
Finalement, le site officiel du groupe redirige vers un site privé nécessitant un mot de passe10. Le code de la page donne le dernier indice, « 813386 », et sa position. En entrant tous les codes à la suite, « 699742628315717228936557813386519225 », l'utilisateur est redirigé vers une vidéo de promotion de l'album10.
En guise d'annexe, la personne ayant acheté le disque vinyle à l'origine du jeu de piste le propose à la vente sur le site d'enchères eBay ; il y est vendu pour 5 700 $10,11.
Le 23 mai 2013, Reach for the Dead est diffusé pour la première fois dans l'émission de Zane Lowe sur BBC Radio 1 et est sorti comme premier single de l'album12. Le 3 juin 2013, le Boards of Canada diffuse l'album en live sur son site web13.

Le 23 mai 2013Reach for the Dead est diffusé pour la première fois dans l'émission de Zane Lowe sur BBC Radio 1 et est sorti comme premier single de l'album12. Le 3 juin 2013, le Boards of Canada diffuse l'album en live sur son site web13.

Fauve Blizzard

Le groupe, dont le nom est inspiré du titre du film Les Nuits fauves1, est fondé en 20102. Il commence à se faire connaître à la fin de l'année 2011, essentiellement par le biais des réseaux sociaux sur Internet3. Malgré un nombre très limité de titres produits, leur style cru et percutant rencontre un succès rapide4 : en 2013, ils commencent à se produire sur de grandes scènes5 et produisent un premier EP qui est sorti le 20 mai 2013. À l'occasion de leur passage au festival du Printemps de Bourges en 2013, ils remportent le prix iNOUïS, nouvelle appellation des Découvertes du Printemps6.
Le collectif [modifier]

À coté du groupe FAUVE composé de 5 membres : 4 musiciens (chanteur, guitariste, bassiste, batteur ) et un vidéaste2 qui se produit sur scène, se trouve le collectif FAUVE Corp. Les membres de FAUVE insistent sur l'aspect collectif de leur travail. Ce collectif s'élève en réalité jusqu'à 15 personnes4. Lors d'entretiens avec la presse, ils cultivent un certain goût du mystère et de l'anonymat1,3.


vendredi 31 mai 2013

The National Trouble will find me

En 1991, Matt Berninger et Scott Devendorf forment leur premier groupe, Nancy, avec trois autres membres à l'université de Cincinnati, dans l'Ohio, mais le groupe se sépare en 1998 quand Matt et Scott vont à New York. Scott appelle alors son frère Bryan pour qu'il se joigne à eux, et ce dernier fait intégrer la nouvelle formation à deux de ses amis, Aaron et Bryce Dessner1. Le groupe se forme en 1999 sous le nom de The National, nom choisi pour son absence de signification2.
Le groupe donne peu de concerts avant de sortir, en 2001, leur premier album, The National. Le disque ne sortira toutefois pas en France, mais y trouve un écho favorable grâce au soutien du webzine POPnews, qui en publie une critique très positive3. The National donne son premier concert français à la Guinguette Pirate de Paris, en décembre 20024.
Le second album du groupe, Sad Songs for Dirty Lovers, sort dans un premier temps en France, au printemps 2003, grâce au label bordelais Talitres, avant de sortir aux États-Unis en septembre. La notoriété du groupe grandit en France grâce au soutien du quotidien Libération et de la station de radio France Inter. Ce second album est très bien reçu par la critique spécialisée : les sites américains Pitchfork Media et Drowned In Sound lui donnent respectivement une note de 8,4/105 et de 9/106, tandis que le magazine Uncut et le journal Chicago Tribune l'élisent album de l'année7. En 2004 sort le Cherry Tree EP, compilation d'inédits et de live. La même année, The National signe avec la maison de disques britannique Beggars Banquet Records.
Alligator, troisième album du groupe, sort en 2005. Il est acclamé par la critique et le Los Angeles Times et les magazines Insound et Uncut le classent parmi les meilleurs albums de l'année8. Le groupe part en tournée pour assurer la première partie de Clap Your Hands Say Yeah et Editors et est à l'affiche d'un grand nombre de festivals estivaux en 2006.


Matt Berninger lors de l'édition 2007 de La Route du Rock.
En 2007 sort Boxer, quatrième album de la formation, qui est aussi bien accueilli que les albums précédents par la presse spécialisée9. C'est le premier album du groupe à connaître un certain succès commercial puisqu'il arrive à la 68e place du classement Billboard 200 aux États-Unis10 et au 57e rang dans les charts britanniques11. Le groupe assure la première partie de R.E.M. et se produit dans plusieurs festivals parmi les plus prestigieux, tels que le Festival de Roskilde, le Glastonbury Festival, Rock Werchter, et le Festival International de Benicasim.
A Skin, a Night, un documentaire réalisé par Vincent Moon sur la vie du groupe pendant l'enregistrement de Boxer, sort en mai 2008 et est accompagné du Virginia EP qui réunit des faces-B et des live. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, les membres du groupe soutiennent la candidature de Barack Obama12. La même année, Aaron et Bryce Dessner collaborent avec le compositeur de musique minimaliste Steve Reich pour l'enregistrement et l'exécution de la pièce 2×5. Les deux frères s'investissent en 2009 en tant que producteurs dans la compilation Dark Was the Night, vendue au bénéfice de la lutte contre le SIDA13.
Le cinquième album du groupe, High Violet sort l'année suivante, et reçoit le même accueil triomphal que ses prédécesseurs de la part de la critique14. Cet album consacre également la formation auprès du public puisqu'il atteint la 3e place du classement Billboard 200 aux États-Unis10, le 5e rang des charts britanniques11 et devient disque d'or dans de nombreux pays. High Violet remporte le Q Award du meilleur album en 201015.
En 2011, le groupe compose Exile Vilify, un titre exclusif à Portal 2, un jeu vidéo développé par Valve Corporation. En 2012, le groupe, et notamment Matt Berninger, enregistre la chanson The Rains of Castamere (Les Pluies de Castamere en français) pour la saison 2 de la série Le Trône de fer, chanson dont les paroles sont tirées du troisième tome de la saga, A Storm of Swords. Elle apparaît chantée par un groupe de Lannister durant le neuvième épisode, puis lors du générique de fin, cette fois-ci interprétée par The National16. Lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2012, le groupe soutient à nouveau la candidature de Barack Obama17.
Le 6e album studio du groupe, Trouble Will Find Me, sort le 21 mai 2013.

Tricky False Idols

Son enfance à Bristol [modifier]
Tricky est né dans le quartier de Knowle West, à Bristol, au sud-ouest de l'Angleterre. Son père abandonna sa famille avant même sa naissance et sa mère, Maxine Quaye se suicida alors qu’Adrian n’avait que quatre ans. Tricky nomma son premier album Maxinquaye en hommage à sa mère, et affirma un jour que, bien qu’il ne l’ait connue que très peu, il avait le sentiment qu’elle parlait encore à travers lui.
Adrian passa une grande partie de sa jeunesse avec sa grand-mère, qui le laissait souvent regarder de vieux films d’horreur plutôt que d’aller à l’école. À 15 ans, Tricky commença à écrire ses premiers textes, qui reflétaient plus les préoccupations sexuelles d’un adolescent que les thèmes sombres et ambigus qu’on trouverait plus tard sur ses albums. À 17 ans, il fit un séjour en prison pour avoir acheté des faux billets de 50 livres sterling à un ami, qui le dénonça par la suite. Tricky déclara à ce sujet dans une interview : « La prison, c’était très bien. Je n’y retournerai jamais. » (NME, 1995).
Premiers pas musicaux [modifier]
Après avoir rencontré DJ Milo, Tricky commença à fréquenter les membres d’un sound system nommé The Wild Bunch (des rangs de cette dernière naquit entre autres le groupe Massive Attack). Adrian fut alors surnommé « Tricky Kid », et à 18 ans il intégra le groupe de rap Fresh 4, qui gravitait autour du Wild Bunch. Tricky collabora sur le premier album de Massive Attack, Blue Lines, sorti en 1991. Mais dès qu’il devint clair que faire de la musique était aussi un business, Tricky fut passablement échaudé. Bien qu’il apparaisse à nouveau sur l’album suivant de Massive Attack, Protection (1994), Tricky n’eut jamais le sentiment de faire partie du groupe.
En 1991, avant la sortie de Blue Lines, il rencontra Martina Topley-Bird. Quelque temps plus tard, de passage chez Thaws, elle lui dit, ainsi qu’à Mark Stewart, qu’elle savait chanter. Martina n’avait que 15 ans à l’époque, mais sa voix impressionna grandement les deux hommes, et ensemble ils enregistrèrent Aftermath (bien que le magazine musical anglais The Face prétendît en 1995 que la première chanson que Tricky et Martina enregistrèrent ensemble était Shoebox). Tricky fit écouter Aftermath aux membres de Massive Attack, qui ne furent pas intéressés. En conséquence de quoi, en 1993, Tricky fit presser la chanson sur une centaine de vinyles. Il la copia directement depuis la cassette, pour un rendu plus brut. Finalement, le single Aftermath, édité en white label, lui permit de décrocher un contrat avec la maison de disques Island Records, de sorte qu’il put commencer l’enregistrement de son premier album.
Maxinquaye, ou la percée de Tricky [modifier]


Tricky au festival Pully For Noise 2008
Après avoir quitté Massive Attack Tricky sort son premier album solo Maxinquaye. Cet album sera un succès massif et lui vaudra une célébrité internationale avec laquelle il sera notoirement mal à l'aise. La richesse de cet album réside dans le mélange d'influences musicales variées qui parviennent toutefois à produire un son unique et original. À propos de cet album le magazine Rolling Stone écrit : "Tricky a tout absorbé depuis le hip-hop et la soul américaine jusqu'au reggae et aux racines les plus mélancoliques du rock anglais des années801. Il dira notamment que Kate Bush l'a beaucoup inspiré pour ce premier album2. Sorti quelques mois après le premier album de Portishead, Maxinquaye contribue à faire de Bristol une capitale (éphémère) de la pop.
Tricky apparaît ensuite à l’écran dans Le Cinquième Elément de Luc Besson et livre six albums, dont le chef-d’œuvre Nearly God sorti en 1996 où il reprend Tattoo, un morceau pré-trip-hop de Siouxsie and the Banshees. À ses débuts en solo, la chanteuse qui l'accompagnait était Martina Topley-Bird, son ex-femme. Puis, il a rencontré Costanza Francavilla qui lui a passé une maquette en Italie à la fin d'un de ses concerts. Elle l'a accompagné sur le disque Vulnerable.
Tricky a collaboré également avec Björk et Neneh Cherry, les Red Hot Chili Peppers, Cyndi Lauper, repris Nirvana, Eurythmics, XTC, Kylie Minogue, le thème de Wonder Woman signé Charles Fox (Barbarella, La Croisière s'amuse)... Il est apparu sur la compilation Mr Gainsbourg Revisited en hommage à Serge Gainsbourg, au côté de Placebo, Franz Ferdinand, Marianne Faithfull, Marc Almond et Carla Bruni entre autres.
Il a fait un concert le 26 juin 2003 au Zénith de Paris. Il est aussi passé régulièrement par le festival des Eurockéennes en 1999, 2001, 2003 et 2009.
Tricky s'est forgé une image forte et à part à travers ses clips, notamment ceux réalisés par Stéphane Sednaoui pour les morceaux Hell Is Round The Corner et For Real. Il s'est aussi essayé avec succès à la réalisation.
En 2008, il réside à Paris au Cent Quatre (établissement culturel) du 1er décembre à mi-février.
En 2009, il est accompagné sur scène de la chanteuse Francesca Belmont avec qui il a commencé à écrire un nouvel album, entre Paris et Londres3.